Par Cyrille YAPENDE
Bangui 27 janvier 2022—(Ndjoni Sango) : La division des droits de l’homme de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca), a documenté, du 18 au 24 janvier dernier, dix incidents liés à 11 cas d’abus et violations des droits de l’Homme et du droit international humanitaire, ayant affecté au moins 17 victimes.
Lors de sa conférence de presse hebdomadaire de la Minusca de ce mercredi 26 janvier 2022, la division des droits de l’homme de ladite mission, a dressé aux professionnels des médias un tableau qui documente à l’intervalle d’une semaine, les cas d’incidents liés à des abus et violations des droits humains ayant affecté au moins 17 victimes dans le pays.
A ces derniers, s’ajoutent six incidents allégués, représentant huit violations des droits de l’homme et du droit humanitaire qui, selon eux, auraient affecté neuf victimes.
A en croire la division des droits de l’homme de la Minusca, le nombre d’incidents et violations documentés reste stable chaque semaine depuis le début de l’année 2022.
D’après la Minusca, la Nana-Grébizi est, cette semaine, la préfecture la plus affectée avec deux incidents, recoupant trois violations et ayant affecté huit victimes.
Par ailleurs, la Minusca, dans le cadre des droits de l’homme en Centrafrique, a informé que suite au plaidoyer de la division des droits de l’Homme, la mission onusienne en République centrafricaine, les détenus du Camp De Roux ayant été testés positifs au Covid-19 bénéficient désormais de soins médicaux au centre de santé du district de Bangui.
« Formation à l’intention du forum local sur les droits de l’homme »
D’autre part, le 19 janvier, « la division des droits de l’homme de la Minusca, en partenariat avec le Réseau des ONG des droits de l’homme, l’association des femmes juristes de Centrafrique et l’organisation des femmes centrafricaines, a organisé une session de renforcement des capacités à l’intention du forum local des droits de l’homme de Baboua ».Selon eux, les participants se sont accordés sur la création d’un réseau d’alerte précoce afin de surveiller et documenter les violations et abus des droits de l’homme dans la sous-préfecture.
Enfin, cette division, conjointement avec UNPOL, a organisé un atelier de renforcement des capacités de 15 leaders communautaires dont deux femmes de Birao en matière de violences basées sur le genre et violences sexuelles liées au conflit.
