Par Marly Pala
Bangui 28 mars 2022—(Ndjoni Sango) : Le dialogue républicain a eu lieu du 21 au 27 mars à Bangui, à l’issu du quel, environ 600 recommandations ont été faites par les parties prenantes dans l’objectif de trouver des solutions meilleures aux multiples maux qui gangrènent la République centrafricaine. Ces différentes recommandations émises, seront-elles vraiment prises en compte ?
La République centrafricaine a connu pendant plusieurs années, de multiples crises sécuritaires engendrées par l’esprit de trahison, de manque de confiance et du sentiment d’intérêt personnel, clanique ou encore ethnique. Cela a impacté sur la stabilité sécuritaire, fragilisant ainsi, le développement socioéconomique.
Et naturellement lorsqu’un pays connaît des crises excessives, il faut toujours en trouver des palliatifs. C’est dans cette optique que plusieurs assises multiformes ont été initiées en Centrafrique mais qui avaient accouché que d’une souris et que le pays continue d’en subir les conséquences tant désastreuses.
Aujourd’hui, une assise nationale de plus, a été organisée pour parler et trouver des pistes de solutions aux problèmes déjà identifiés depuis fort longtemps, mais que les solutions idoines proposées pour y remédier tardent toujours à prendre effet. Ce qui fait que, malgré des tentatives de restauration de l’autorité de l’Etat et de la stabilité, la République centrafricaine peine encore à se relever.
Le dialogue républicain vient de prendre fin et avec des recommandations faites par les parties prenantes. Tout le monde souhaite la mise en œuvre des recommandations formulées pour sortir définitivement le pays de l’impasse. C’est pourquoi, on se demande si ces multiples recommandations seront toutes prises en compte pour une sortie définitive de crise.
Cette interrogation, vient suite au constat fait, lors des précédents pourparlers qui avaient eu lieu dans le pays et que des recommandations similaires ont été faites, mais sans aucune suite favorable. Donc, si une attention particulière se fait cette fois-ci, ce sera le début de la quiétude et de la stabilité en République centrafricaine.
