Par Fofito Mattas
Bangui 30 mai 2022—(Ndjoni Sango): Depuis que la République centrafricaine a adopté la cryptomonnaie comme monnaie légale, des bruits se font entendre de part. Quel serait alors son sort si et seulement ce pays serait cotée en bourse ?
La République centrafricaine, en dehors de ces partenariats avec les autres Etats d’Afrique et sa participation dans les organisations financières de la zone à savoir CEMAC, COBAC, CEEAC, est tout d’abord un pays souverain. Cette souveraineté permet aux autorités centrafricaines d’agir en faveur de son peuple afin de lui réserver un avenir propice.
Tel est le cas du projet de loi portant adoption de cette monnaie électronique comme monnaie légale permettant à la RCA de contourner les difficultés liées aux transactions financières avec les banques occidentales.
Le Centrafrique qui a longtemps sombré dans les crises militaro-politiques, doit doubler d’efforts pour retrouver son équilibre. Cet équilibre doit passer par des investissements dans tous les domaines afin de rehausser son économie. Il existe plusieurs options qui peuvent s’ouvrir à ce pays lui permettant d’avoir une stabilité financière. Tel est l’exemple des marchés financiers avec l’entrée en bourse des valeurs comme font les autres pays du monde.
Avec l’adoption de la cryptomonnaie qui fait jaser les institutions internationales ainsi que la classe politique de l’opposition, qu’est-ce qu’ils diront si la République centrafricaine déciderait d’investir en achetant les actions des autres Etats et devenir actionnaires ?
L’entrée en bourse sur les marchés financiers désigne le lieu où s’échangent les valeurs mobilières, c’est-à-dire des titres financiers négociables qui sont les actions, obligations, titres de créances négociables, bons de souscription, certificats d’investissements etc….
L’entrée en bourse permet de juger la capacité d’une entreprise ou d’un pays à avoir plusieurs portefeuilles d’investissements, mais également de connaître ses performances à investir dans un autre pays.
