Par Socrates Fibanga
Bangui 16 décembre 2022—(Ndjoni Sango) : En retirant à l’ambassadeur de France le principe de décanat qui lui conférait le privilège d’être le numéro un des représentants diplomatiques en Centrafrique, la ministre des affaires étrangères centrafricaine a simplement traduit la volonté des Centrafricains à s’affranchir des pesanteurs coloniales de la France qui les empêchent depuis plus 60ans de s’épanouir.
Pour nombre de centrafricains en effet, la France qui n’a pour dessein que de nuire à ses anciennes colonies ne doit plus avoir la main mise sur les affaires internes de leur pays.
Comme l’a dit Kemy Seba lors de son séjour en terre centrafricaine : « la France n’a plus sa place dans le pays parce qu’elle y a mis le feu et le sang », les centrafricains à leur tour ont aussi compris que pour qu’ils prétendent au développement, ils doivent se défaire du paternalisme français qui maintient leur pays dans une position de dépendance et de précarité.
La politique de la France dans ses anciennes colonies a toujours été celle de la prédation et de la préservation de ses propres intérêts. Il n’est nul doute que dans le cas de la RCA que la France considère comme sa propriété privée, elle n’hésite pas à financer des rebellions pour mettre à feu et à sang le pays juste pour préserver ses intérêts égoïstes quitte à entrainer la mort de plusieurs innocents.
Aujourd’hui la clairvoyance et la lucidité des autorités actuelles ont permis au pays de s’orienter vers de nouveaux paradigmes de coopération qui avec d’autres pays du monde. La France, elle ne le voit pas d’un bon œil. Ainsi ces derniers temps, elle est versée dans des campagnes de dénigrements et de propos mensongers tendant à ternir l’image du pays.
Mais ce que la France doit comprendre, c’est que la volonté des autorités et surtout la détermination des centrafricains sont plus que jamais caractérisées à faire front commun et à avancer en rangs serrés pour démasquer et mettre fin à ses malveillances qui ont fait tant de mal au pays. L’ère du dictat et du paternalisme français est révolue partout en Afrique.