Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bria, 28 avril 2023—(Ndjoni Sango): La préfecture de la Haute Kotto comme toute autres connaît une difficulté au niveau de l’enseignement. Un manquement des enseignants qualifiés, insuffisance des infrastructures scolaires, baisse de niveau sont entre-autres les cris d’alarmes du Préfet de la Haute Kotto Evariste Binguinendji.
Les nombreuses crises militaro-politiques qui ont secoué la République centrafricaine, ont aussi détruit le système éducatif national dans la capitale mais également dans certaines régions touchées par les assauts. C’est le cas du Lycée Abdel Kadder Djallé situé dans la ville de Bria qui manque de personnels éducatifs pour assurer la bonne formation aux élèves de ladite localité.
Pour l’autorité locale de la Haute Kotto le manque des enseignants qualifiés est d’ordre général
« Le souci du secteur éducatif n’est pas seulement à Bria, mais partout. Aujourd’hui, on ne parle que de maîtres parents. Il n’y’a pas assez de personnels qualifiés dans cette localité. Pour une grande région comme la Haute Kotto, il n’y’a seulement 11 instituteurs et c’est regrettable. On fait des rapports pour que le département de l’éducation puisse faire le nécessaire pour former nos enfants qui seraient des cadres de demain », a déploré Evariste Binguinendji, Préfet de la Haute Kotto.
La Préfecture de la Haute Kotto n’est pas seulement la seule à être touchée par cette situation déficitaire du corps enseignants. Même à Bangui et dans certaines villes reculées, on assiste à ce phénomène qui constitue un frein pour le développement éducatif des enfants de cette localité et ceux des villes voisines. Cette situation peut toutefois créer un sentiment de démotivation pour certains enfants si et seulement si le département de l’éducation n’agisse pas si tôt.
Ce manquement freine le développement de cette ville particulièrement l’aspect éducatif car, l’essor du système éducatif d’un pays se passe tout d’abord par la construction des infrastructures scolaires permettant aux élèves d’avoir un cadre idéal pour bien étudier. Cette logique n’est pas une piste négligeable pour les autorités centrafricaines, mais plutôt l’une de leurs préoccupations. Ceci demande un travail ardant c’est ce que les hauts dirigeants sont en train de faire.
