WILPF-Centrafrique plaide pour la ratification du traité d’interdiction des armes nucléaires

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WILPF-Centrafrique

Par Marly Pala

Bangui 8 mai 2023—(Ndjoni Sango): Les armes nucléaires font trembler le monde et l’humanité toute entière et constitue de facto, un danger imminent pour le monde. Et pour garantir l’avenir de la planète en général et la République centrafricaine en particulier, la Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté (WILPF) en anglais, a lancé un message de plaidoyer pour la ratification du traité portant interdiction des armes nucléaires.

La République centrafricaine est l’un des pays signataires du traité interdisant les armes nucléaires. Mais la ratification tarde encore, pourtant l’utilisation d’armes nucléaires, sème la désolation et des conséquences graves de par le monde.

Pour cela, plusieurs actions sont menées afin de pousser les autorités à ratifier ce traité afin de permettre à la République centrafricaine de faire partie des pays exempts.

C’est dans cette optique que la Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté en anglais (WILPF) a organisé un atelier de plaidoyer, réunissant plusieurs représentants des institutions clés du pays afin de lancer un message portant ratification dudit traité.

Selon Bernice Ouango-Ndackalla, présidente de WILPF-Centrafrique, cet atelier vise à informer certains départements ministériels liés aux matières premières, sur la ratification portant l’interdiction des armes nucléaires en République centrafricaine.

« L’activité est d’informer les départements ministériels impliqués dans la ratification de ce traité pour qu’ils soient informés et également, faire un plaidoyer auprès du ministère des affaires étrangères qui est le porteur de cet instrument juridique afin qu’il puisse accélérer la procédure et transmettre le dossier au conseil des ministres après quoi, le dossier sera transmis à l’Assemblée nationale pour qu’elle vote la loi qui va autoriser le Chef de l’Etat à ratifier ce traité. Nous pensons que ce traité a vraiment une importance, parce que les Etats africains ont été les premiers à soutenir l’idée du désarmement nucléaire, suite aux effets douloureux qui se sont produits lors de largage des bombes sur Hiroshima et Nagasaki. Nous attendons à que le ministère des affaires étrangères prenne en mains ce traité et mette la forme qu’il faut pour que nous arrivions à sa ratification », a-t-elle affirmé.

Ce plaidoyer intervient quelques mois avant la prochaine réunion sur les armes nucléaires, prévue du 27 novembre au 1er décembre 2023 à New-York aux Etats-Unis.

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