Par Mamadou NGAINAM
Bangui 17 mai 2023—(Ndjoni Sango) : De nombreuses plateformes qui se disent des sociétés d’investissement des capitaux font des publications sur les réseaux sociaux ces derniers temps sur leur domaines d’activité dans la gestion des portefeuilles clients. Des gens se sont aussi lancés dans ce secteur sans pour autant connaître les risques auxquels ils s’exposent.
Le commerce d’argent est exclusivement réservé aux banques commerciales et les établissements de micro finances qui sont les Caisses Mutuelles de Centrafrique (CMCA). Cependant une panoplie des sociétés d’investissements étrangères lancent leurs actions sur les réseaux sociaux embauchant des Centrafricains pour faire le marketing de leurs activités.
La banque mère qui est la BEAC détient tous les registres des établissements bancaires habiletés à exercer les activités de banques. A l’exemple de QZ ASSET Management qui est une société chinoise d’actif engagé n’a pas encore son siège à Bangui fait déjà parler d’elle à travers ses agents sur place.
La partie sombre de cette catégorie d’action est que le plus souvent une fois que le client arrive à placer son argent il reçoit les intérêts et à la deuxième action, on lui exige d’augmenter son plafond d’investissement afin de générer plus de profit c’est là qu’il va perdre son argent. Une fois investi à nouveau les agents sur place disparaissent après avoir appâté leur proie.
Ce qui revient à dire que pour exercer une telle activité, l’agence ou la filiale doit obligatoirement avoir un agrément délivré par la Commission Bancaire en Afrique Centrale (COBAC).
Les autorités financières doivent aussi s’assurer de l’authenticité de ces entreprises avant qu’elle ne puisse exercer ses actions. L’on se rappelle encore de Toumba yèrè qui a entretemps escroqué de l’argent des Centrafricains et disparait par la suite sans trace jusqu’à lors.
De tout ce qui précède, il y’a d’autres des agences ou des filiales qui sont sérieuses dans leurs activités. Tandis qu’il y’a certaines qui font dans l’arnaque sur les réseaux sociaux, les intéressés doivent faire attention à ne pas vite investir sans pour autant se renseigner au maximum pour de ne pas tomber dans ce piège des cybercriminels.
