Par Basta Balouwa
Bangui 29 Juin 2023-(Ndjoni Sango): Alors que l’on pensait à une position opposée de la France pour faire échec au projet du référendum constitutionnel qui doit permettre à la RCA de se doter d’une nouvelle constitution qui cadre à la réalité centrafricaine, mais c’est une position allant dans le sens positif que la représentante de la France à l’ONU a exprimé au Conseil de sécurité.
Ainsi, les autorités françaises ont clarifié la position de la France lors de la 9352ème conférence du conseil de sécurité des Nations Unies consacrée à la République centrafricaine.
Pour la représentante de la République française à l’ONU, son pays prend note de l’annonce des autorités centrafricaines de vouloir organiser le référendum constitutionnel d’ici 31 juillet 2023.
Par ailleurs, la France appelle à ce que le processus puisse être inclusif, libre, transparent, crédible et pacifique afin que tous les centrafricains y compris la jeunesse et les femmes puissent exprimés leurs voix.
Cette position de la France coupe court aux agitations des leaders politiques qui comptaient sur l’appui multiforme des autorités françaises pour mettre le pays en feu et au sang. Car visiblement, la France qui milite pour ses intérêts, veut faire croire à l’opinion national et international qu’elle ne soutient plus les bêtises des farfelus hommes politiques centrafricains qui veulent marcher sur les cadavres de leur peuple.
Mais pour de nombreux Centrafricains, la position de la France qui donne des directives et des leçons de la démocratie n’est pas la bienvenue. Car la France qui profite de toutes les occasions pour s’ériger en donneur de leçons, joue le double jeu dont l’un est de déclarer officiellement qu’elle est favorable au projet de la nouvelle constitution de la RCA, et l’autre est de continuer à financer la déstabilisation du climat sécuritaire et politique.
