Par Marly Pala
Bangui 18 octobre 2023—(Ndjoni Sango) : Des cas de décès de nombreux jeunes sont constatés ces derniers temps en République centrafricaine. Certains de ces décès sont liés à des courtes maladies ou encore tragiques dont on ne connaît parfois pas les raisons. Pourquoi ce phénomène devient-il récurrent ces derniers temps en République centrafricaine ?
Ces derniers temps, il ne se passe pas un jour qu’on entend sur les ondes, des cas de décès tragiques ou encore liés à de courtes maladies, touchant pour la plupart, les jeunes de moins de 30 ans. Alors que dans le passé, il est difficile d’enregistrer des cas de décès des adolescents par dizaine au cours d’un mois ou d’une année.
Mais de nos jours, force est de constater que ce sont les jeunes qui meurent le plus souvent. Quelle en est la cause ? A cette question, Aymar Gonifeï, un citoyen qui a aussi constaté ce phénomène, essaie de faire des approches.
« A l’époque de nos grands parents, ce sont plus souvent les vieux qui meurent et les jeunes les inhument. Mais de nos jours, c’est vraiment regrettable de constater que le nombre de décès des jeunes dépasse celui des personnes âgées et je me demande pourquoi ? Puis après j’ai essayé de faire les approches que beaucoup de jeunes se sont lancés dans des mauvaises pratiques que ce soient l’alcool, le tabac et plusieurs autres produits de consommation qui sont dangereux pour la santé. Et vu qu’ils ne tiennent pas compte de leur état de santé et d’éventuels traitements après avoir consommé ces produits stupéfiants, certains succombent. Mais il y a aussi le côté obscur qui est basé sur la pratique du fétichisme que les jeunes appellent communément VIVRE HEUREUX ET MOURIR JEUNES ; donc certains de ces jeunes qui font cette pratique meurent subitement à cause du non respect des principes. Donc il est important que des mécanismes de suivi soient mis en place pour recycler la jeunesse afin de leur éviter à ce genre de pire », a-t-il pensé.
Ce constat intervient après de nombreux cas de décès des personnes qui n’ont pas encore atteint l’âge de 30 ans sont enregistrés en République centrafricaine et qu’aucun mécanisme n’est pas encore mis en place au préalable.
