Rome: le président Touadera déplore les facteurs exogènes affectant le développement de l’agriculture

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Le président centrafricain Faustin Archange Touadera au forum mondial sur l''agriculture à Rome

Par Alfred RONYS YEMETCHIPA

Bangui 18 octobre 2023 –(Ndjoni Sango): L’agriculture reste la clé active  d’un changement économique en République Centrafricaine. Cependant, la situation sécuritaire instable et le manque de matériels adéquats constituent un blocage au développement de l’agriculture en RCA. A cette occasion, le président Faustin Archange Touadera déplore certains facteurs exogènes affectant le secteur lors du forum mondial à Rome.

II s’avère réel que le secteur de l’agriculture reste la voie plus fidèle de tout développement dans les pays monde et à cet effet la RCA a besoin d’envisager ce chemin propice pour son épanouissement total par la suppression des facteurs exogènes dans l’objectif de relever le défi.

Selon le président de la République Centrafricaine l’agriculture est un secteur demandant l’implication des biens dirigeants pour sa mise en œuvre et regrette les facteurs défavorisant son épanouissement.

« La République Centrafricaine est l’un des pays du monde où l’agriculture est un secteur clé de son économie mais dont la fragilité économique contraste avec l’abondance des ressources es naturelles et la fertilité de ses écosystèmes. La faiblesse des infrastructures de développement, les vulnérabilités au changement climatique, la suspension des appuis budgétaire par les partenaires, sur fonds des tensions géopolitiques entre les grandes puissances. La volatilité de la situation sécuritaire nourrit par l’embargo sur les armes imposé par le conseil les Nations Unis depuis 10 ans, les difficultés d’accès aux intrants et outils et équipements agricoles modernes ont accentué les défis de l’agriculture en République Centrafricaine », a renchérit le président Faustin Archange Toudera

II rappelle également la place qu’occupent les cultures vivrières dont le rendement est faible en dépit des terres arables en perte de vue.

« Les cultures vivrières occupent 663000 hectares et sont présentes dans presque toutes les exploitations agricoles, plus de 15. OOO.OOO d’hectares dont seulement 0,7 .000.OOO sont mises en valeur chaque année conséquence d’une faible densité démographique. En dépit des vastes terres irrigables et de la grande disponibilité des eaux de surface, mon pays n’a pas encore amorcé l’utilisation intensive de l’eau potable dans la production agricole », a déploré le président

II a par ailleurs appelé la population à ne pas se lasser dans cette bataille impitoyable  en vue de lutter contre la sécurité alimentaire.

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