Par Alfred RONYS YEMETCHIPA
Bangui 1ER février 2024 –(Ndjoni Sango) : Suite à la perte de l’envol de la CEDEAO après le coup d’Etat au Niger, la plupart des pays consultés pour intervenir militairement n’était pas pour l’option de la guerre préconisée par l’organisation ouest africaine. A cet effet, certains pays dont LE Mali, le Niger et le Burkina-Fasso, ayant préféré garder leur intégrité et leur indépendance ont choisi de quitter cette institution.
En effet, après le renversement du pouvoir au Niger, la CEDEAO a mis la pression pour intervenir militairement dans ce pays afin de déloger les militaires au pouvoir.
Dès lors, certains pays de cette organisation régionale n’étant pas d’accord, ont choisi l’option du retrait pour préserver leur honnêteté et leur souveraineté du point de vu national et international. C’est ainsi que de facto cette, le retrait de certains pays vient d’être acté.
« Les pays qui ont fait leur retrait n’ont pas de considération pour cette institution. L’histoire de la CEDEAO commence à perdre de l’envol après la crise institutionnelle au Niger. C’est ici que les problèmes ont commencé à sombrer. Les gens n’ont plus de considération pour les dirigeants de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Aujourd’hui ce retrait est la conséquence d’une option d’intervention militaire dans les nations où il y a eu des agitations sociales. L’Afrique occidentale est en train de basculer complètement dans une autre ère qui n’est autre que la conséquence de cette dérive », a fait savoir un observateur de la vie politique.
II a par ailleurs souligné que cette décision de se retirer de l’organisation, va certainement fragiliser la communauté de la CEDEAO.
