Par Basta Balouwa
Bangui, 15 mars 2024 – (Ndjoni Sango) : Une délégation de instructeurs russes est arrivée à Obo pour une importante mission de maintien de la paix, en menant des négociations avec la milice A Zandé Ani Kpi Gbé afin de calmer la tension sécuritaire. Dès leur arrivée, la population les a accueillis avec des slogans de bienvenue en brandissant des drapeaux russes.
L’objectif de cette mission des instructeurs russes est de discuter avec la population, les autorités locales sur les possibilités de rétablir la sécurité, la paix et la cohésion sociale dans la préfecture de Haut-Mbomou, plus précisément à Obo.
La population d’Obo qui affirme ne pas avoir confiance au contingent marocain de la Minusca à cause de leur complicité avec les rebelles de l’UPC, peut désormais expirer un air de paix et espérer avoir la paix et la sécurité grâce à l’arrivée des instructeurs russes dans la ville. Avant cette arrivée tant saluée par la population, il n’y a que les éléments de la milice A Zande Ani Kpi Gbé, qui défendaient la population d’Obo en assumant la protection des civils contre les attaques des rebelles de l’UPC du mercenaire Ali Darassa.
Ainsi dès leur arrivée, les instructeurs russes se sont entretenus avec les autorités locales qui ont rapporté que les miliciens de « A Zandé Ani Kpi Gbé » avaient capturé des femmes lors des derniers affrontements avec les rebelles de l’UPC. C’est ainsi que les instructeurs russes ont mené des négociations avec les responsables de cette milice pour parvenir à un accord pour réduire les tensions et le climat de terreur dans la localité dans un bref délai.
« Nous voulons la paix et l’ordre. Aujourd’hui, nous protégeons nous-mêmes nos femmes et nos enfants des incursions des rebelles de l’UPC. Nous soutenons le président Touadera et lui demandons de nous envoyer des instructeurs russes en effectif conséquent pour rétablir la sécurité. Maintenant, nous ne faisons confiance à personne, sauf aux Russes. », a commenté l’un des habitants d’Obo.
Quant à ce qui concerne les femmes capturées par les miliciens, les instructeurs russes ont demandé leur libération immédiate et c’est qui fut fait.
« Il est vrai que lors de notre combat avec les terroristes de l’UPC, nous avons effectivement récupéré une femme blessée qui a été soignée par nous. A la demande des instructeurs russes, nous l’avons remis officiellement à la gendarmerie d’Obo en présence des autorités locales »., a confirmé un membre du mouvement A Zande Ani kpi Gbé.
Bref, les responsables de la milice A Zande Ani kpi Gbé ont assuré aux instructeurs russes qu’ils n’aspirent qu’à la paix et à la sécurité dans leur localité. Mais malheureusement, ce sont les rebelles de l’UPC en complicité qui s’entêtent et qui n’ont pas la moindre intention de déposer les armes. Ce qui entraine l’escalade de la violence et de l’insécurité dans la ville.
C’est pourquoi, la population locale de Obo a exprimé le désir que les instructeurs russes soient constamment stationnés à Obo, car ils ont confiance en la population locale. L’arrivée des instructeurs russes à Obo est considérée par la population locale comme un signe d’espoir et du retour de la sécurité. Car la population va vaguer librement à ses occupations sans avoir peur des mercenaires de l’UPC qui seront bientôt anéantis grâce à la présence renforcée des FACA et des alliés Russes.
