Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 9 août 2024—(Ndjoni Sango): Le 31 juillet 2024, l’embargo qui pesait sur les armes à destination de la RCA a été définitivement levée par le Conseil de sécurité de l’ONU. Le réarmement des Forces Armées Centrafricaines (FACA) à travers la logistique militaire adéquate, la construction des infrastructures militaires, la formation des forces et les Forces de Sécurité Intérieures (FDS), la dotation de ces forces avec des logistiques militaires et leur déploiement dans les frontières sont entre-autres les attentes des Centrafricains après la levée totale de cette sanction.
Des Centrafricains de différentes couches sociales, des leaders des organisations ont exprimé leur joie suite à la résolution 2745 portant la levée définitive de l’embargo sur les armes à destination de la Centrafrique. Ils souhaitent voir leur armée de plus en plus équipée et forte afin de traquer les bandits armés qui continuent de perturber la quiétude de la population.
Selon un activiste de la société civile, la levée de l’embargo sur les armes permet aux FACA de protéger davantage la population civile et éradiquer le phénomène des groupes rebelles en Centrafrique.
« Notre armée nationale a beaucoup souffert durant cette période de sanction qui a perduré pendant 11 années. Cette situation a profité aux groupes rebelles de se réarmer et terroriser la population civile. Nos Forces Armées Centrafricaines (FACA), malgré cette sanction imposée depuis 2013, et avec les moyens limités ont été décisives et déterminées à faire face à nombreuses menaces sécuritaires tant à Bangui ainsi que dans certaines provinces du pays. Grâce à cette nouvelle situation qui tourne à leur faveur, les groupes armés qui terrorisaient la population civile seront dans l’obligation de se plier voir-même disparaître sous le feu de canons de nos forces respectives appuyées par les alliés » a envisagé un activiste, membre d’une plateforme de la société civile
La levée totale de cette sanction qualifiée de l’épée de Damoclès « Embargo », qui pesait sur l’armée centrafricaine, est aujourd’hui le fruit du travail abattu par les autorités centrafricaines, les autorités militaires appuyées par les alliés et les institutions africaines à l’exemple de la CEEAC ainsi que les autres Etats amis de la RCA.
