Centrafrique : Remaniement gouvernemental, Sarandji s’opposerait-il à l’entrée des nouveaux représentants de l’opposition?

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Simplice Mathieu Sarandji
Simplice Mathieu Sarandji, Secrétaire exécutif du MCU et l'ex Premier Ministre centrafricaine en 2016@photo Erick Ngaba

 

Simplice Mathieu Sarandji, Premier Ministre@photo: Erick Ngaba

Mark Karandeu LEBARON
Longtemps annoncé, le remaniement ministériel tarde à s’opérer. La raison : selon nos sources le, Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji qui serait sur la sellette, s’opposerait à l’entrée des nouveaux représentants des partis politiques de l’opposition démocratique en lieu et place de ceux qui s’y trouvent actuellement.
Si le Premier ministre ne reproche rien aux présumés nouveaux désignés par leurs bases, si ce n’est la longue rivalité que le PM semble lui-même enclenchée lui-même aux responsables des partis politiques de l’opposition démocratique, pourquoi s’opposerait-il à ce principe ?
Veut-il imposer au président Touadéra le maintien dans le gouvernement de ceux-là qui ne font plus l’unanimité dans leur clan politique ?
En effet, SMS ne souhaiterait pas la tête dans la prochaine équipe gouvernement des ministres désignés à nouveaux par les leaders d’opposition qui font turbulencier le régime.
D’après nos informations, le titulaire de la primature ne veut qu’on mette en cause la moralité et compétence de ses ministres actuels. Selon certaines indiscrétions, Simplice Mathieu Sarandji conditionnerait son départ pour un autre poste au maintien d’un certain nombre de ministres désignés par l’opposition démocratique dont il a fini par les convaincre à regagner le camp du pouvoir en place. Ces ministres supposés restés dans le prochain gouvernement selon SMS, resterons comme ses antennes auprès du futur PM et vont l’aider dans ces jeux politiques.
D’après nos sources, il semble que le Président de la République veut confier un poste stratégique à Sarandji au Palais, on parle même de la création d’un poste de vice-président qui ne d’ailleurs compatible à notre jeune Constitution. Toute chose que le Premier ministre, selon certains de ses proches collaborateurs,  n’est pas prêt, du moins pour l’instant, à accepter. Voilà donc un blocage au sommet de l’Etat.
Cependant, il va être difficile pour le Premier ministre d’empêcher  les nouveaux désignés des partis politiques de l’opposition d’entrer au Gouvernement.  Il faut dire qu’en réalité, il est question de faire appelle à de nouveaux visages et nouvelles compétences pour conduire et accompagner la politique du président jusqu’à la fin de son premier quinquennat.
L’expertise de ses nouveaux visages qui seront désignés par les partis de l’opposition démocratique,  sera bien utile au Président de la République pour le redéploiement de l’administration, la restauration de l’Etat de droit, la paix, la sécurité et la mise hors d’état de nuire des criminels rebelles qui tuent à outrance les pauvres populations civiles.

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