RCA : l’agriculture, poumon de l’économie avant, pendant et après sa mise en circulation internationale

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Centrafrique-Agriculture-Ndjoni-Sango
Des agriculteurs dans un champs de manioc en RCA

Par Thomas KOSSI

Bangui 26 Mai 2020—(Ndjoni Sango) : La ville de Bouca, qui se trouve à quelque 285 km de la capitale, garde un renom dont la République centrafricaine développe la teinture depuis ces temps qui s’envolent péniblement. Le manioc, qui fait toute la valeur de Bucarest, nom étranger dont ses filles et garçons veuillent en faire une épithète pour eux-mêmes, ne remplit à jamais des véhicules qui se succèdent du Tchad pour se trouver à nourrir la masse de leur population.

Dommage ! Le manioc qui se disait éternel, se raréfie aujourd’hui, après le passage des Seleka. Pourquoi et comment penser un seul instant que le manioc disparaisse de ce coin national ?

Combien de vendeuses de Nguli et de viande boucané et autres denrées appelées à maintenir en vie, sillonnaient cette partie de la sous-préfecture de l’Ouham en quête de se ravitailler en ce qu’il faut dans la mesure du nécessaire.

La question importante concernait la caissette que l’on tenait pour ne pas paraître ridicule devant un commerçant.

Celui-là présente des milliers de produits nutritifs, et la grande question qui lui tenait à cœur, était le fait qu’il se trouvât  un preneur. Et encore un preneur qui fît bonne figure ! C’est dire gagner du pognon et se réjouir parce que les verres de bière et calebasses de l’alcool local vous emportent dans des rivages hors nature.

Les denrées alimentaires à Bouca,  incitent à ce que vivre dans un coin comme ce potentiel jardin fruitier et le summum verger, poussent les uns et autres à s’y adonner exclusivement. C’est alors que les superficies à terre arable pour celles et ceux dont la vocation se veut terres productives, possèdent des immenses étendues de culture de tant de choses comestibles.

Une fois qu’ils auront mis en valeur leur rendement, la rentabilité fait jaillir des centaines de milliards si effectivement l’on voulait sinon évoluait dans des cités modernes.

Ces visions milliardaires disparaissent de nos vues de sorte  que le contexte économique est tout à fait minime peut-être inexistant. Aujourd’hui, le manioc, la viande et autres éléments faisant la force et la suprématie de cette ville de Bouca, tendent à tomber dans le noir, oubliant ces bons vieux  temps où la chanson la plus rythmée et endiablée : « Bouca, Bouca, dynamique… », emportait le pays entier sans oublier les voisins mitoyens.

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