RCA : l’enlèvement Orchestré de Barthelemy Boganda

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Bengue Bossin historien centrafricain racontant l'histoire de la RCA en Caricature @Jimmy Nzeko

Par Général De BOBANGUI

Bangui 27 Mai 2020—(Ndjoni Sango) : Après les indépendances du 13 Aout 1960, la Centrafrique a emprunté un chemin dans le sens contraire de ce que BOGANDA voulait et ne fait que se replonger de temps à autre dans des moments chaotiques. Barthelemy BOGANDA voulait engager son pays dans la course au développement sur un chemin de lutte et de vigilance perpétuelle.

Depuis la disparition tragique du feu président Fondateur de la RCA, la Centrafrique reste toujours dans une situation probablement critique. Certains peuples continuent toujours de croire aux histoires purement inventées par les puissances coloniales concernant l’explosion ou encore le crash d’avion d’où à succomber le feu Président Fondateur de la République Centrafricaine, Barthélemy BOGANDA.  Cela ne nécessite à rien de flouer l’histoire tragique de la disparition de Barthélemy BOGANDA.

Il y a plusieurs versions contradictoires qui circulaient et continuent même de circuler concernant la mort tragique ou encore, la déportation de BOGANDA : la plus probante est la révélation faite en 2007 par BENGUE BOSSIN et sa Fondation Panafricain Union Express, selon laquelle « BOGANDA et ses compagnons de voyage n’étaient pas morts dans l’accident d’avion du 29 mars 1959, mais plutôt un autre avion les avaient transportés vers une autre destination où ils sont restés prisonniers pendant 27 ans jusqu’en 1986, année du décès de BOGANDA.

Des preuves tangibles ont été présentées à l’appui tout comme l’inexistence de la boite noire de l’avion, le compteur kilométrique indiquait le double de distance parcourue depuis le décollage  jusqu’au lieu du crash, numéro de série de la chassie et du moteur de l’avion accidenté était différent de l’avion décollé de Berberati et dans lequel se trouvait Barthelemy BOGANDA et ses compagnons, et les résultats de l’enquête étaient classés à l’écart comme « un secret défense ».

De David DACKO, André KOLINGBA, Ange Félix PATASSE, François BOZIZE, Michel DJOTODIA, et pour en finir le professeur F.A. TOUADERA, aucune correction jusqu’alors actuel, même pas un changement sociopolitique, tous assoiffés du pouvoir.

On pensait qu’après la disparition de notre vertueux Président Fondateur Barthélemy BOGANDA, malgré une belle devise qui est Unité, Dignité et Travail, dans les faits, ceux-ci n’ont opté en son absence pour une autre devise contraire qui est Division, Corruption et Traitrise. Les Centrafricains ont baissé la garde, et croyaient naïvement que le combat était gagné en obtenant les Indépendances.

La mort précoce de Barthélemy BOGANDA, un génocide Centrafricain. La mort de Barthélemy BOGANDA est la toute première crise que la République Centrafricaine, en tant que nation, a connue.

La mort précoce de Barthélemy BOGANDA est la crise la plus grave et la merde de toute crise centrafricaine. Barthélemy BOGANDA, qui a, pratiquement, seul fondé la République Centrafricaine, doté de drapeau, devise, hymne,  gouvernement et  parlement. Il a si bien crée des choses que personne n’a pu jusque-là, les mettre valablement en cause.

Si Barthélemy BOGANDA n’était pas mort si tôt, la République Centrafricaine serait aujourd’hui un pays développé, une grande puissance en tout qui n’aura pas tant à souffrir de sous-développement d’aujourd’hui.

La mort de BOGANDA a laissé la voie libre au développement du sous-développement de la République Centrafricaine avec ses nombreuses conséquences dont la pauvreté chronique, l’insécurité physique et alimentaire, l’analphabétisme,  etc… alors, la mort de Barthelemy BOGANDA est bel et bien un génocide purement Centrafricain. POURQUOI ?

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