RCA: embargo sur les armes, quand la France choisit d’être l’ennemi des FACA

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Remise de trophée militaire au président Touadera par les Généraux de l'armée nationale @crédit photo Erick NGABA

Par Erick NGABA

Bangui 22 janvier 2021—(Ndjoni Sango) : L’embargo sur les armes à destination de la République centrafricaine vient d’être reconduit hier jeudi par le Conseil de Sécurité de l’ONU jusqu’en novembre 2021. Cette sanction est prorogée à la volonté de la France et ses alliées qui ont choisi d’être des ennemis du peuple centrafricain.

Alors que la République centrafricaine fait aujourd’hui face à un énorme défi sécuritaire dû à l’avènement de la nouvelle coalition rebelle CPC, l’embargo sur les armes vient d’être à nouveau prorogé. Et les Forces armées centrafricaines (FACA) sensées à défense le territoire national et protéger la population éprise de paix, sont sous équipées face à une nébuleuse rébellion composée des mercenaires.

Pendant que l’embargo pèse sur l’armée régulière depuis 2013, les groupes armés ne sont pas non plus empêchés de se réarmer à volonté. C’est au su et au vu de la communauté internationale que les groupes rebelles en République centrafricaine se ravitaillent en armes depuis les pays limitrophes.

Hier jeudi au Conseil de Sécurité de l’ONU, la question de la levée totale de l’embargo sur les armes à destination de la RCA a été un sujet du débat. Ceci après la demande introduite auprès du Conseil par le gouvernement centrafricain qui se bat par tous les moyens pour obtenir la levée de l’embargo sur les armes.

Et pourtant, un compromis entre la Russie et la Chine ont maintenu leur point de vue selon lequel l’embargo sur les armes devrait être levé plus rapidement. Mais d’autres membres du Conseil comme la France ont refusé que l’embargo sur les armes ne soit levé trop rapidement.

Le peuple centrafricain sait désormais que la France a choit d’être son ennemi. Car, empêchant le réarment des FACA, la France joue un double avec les autorités de Bangui. Elle déclare d’être du côté du gouvernement, alors que qu’elle arme une rébellion pour renverser le pouvoir démocratiquement instauré.

Aujourd’hui, les FACA sous équipées font face à une Coalition des patriotes pour le changement (CPC) lourdement armée. Une preuve que l’embargo est une sanction contre l’armée centrafricaine.

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