RCA: la démocratie, un exercice de pouvoir à s’en méfier ?

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Le président centrafricain Faustin Archange Touadera et les leaders de l'opposition politique en caricature @Jimmy Nzéko

Par Thomas KOSSI

Bangui 28 janvier 2021—(Ndjoni  Sango) : Que dire du phénomène qui intervient en RCA avec la nouvelle rébellion CPC qui décime la population ? Le peuple qui a tant attendu, sera découragé avec le comportement des politiques nationaux.

Comme tonnent les radios nationale et internationale, la journée du 18 décembre 2020 en Centrafrique, a marqué un pas dans l’évolution de la paix pour le peuple abasourdi. La guerre reprend du train au sein de la nation pendant que tout le monde pense que tout tend à s’éteindre.

Et pourtant, l’APPR-RCA, le DDR étaient en marche, à ce qu’il semble dit à gauche et à droite. Cela veut autant dire que les cœurs qui aiment la quiétude pour les gens qui adorent la paix, se réconfortent de la joie de retrouver le calme.

Fort tristement, les forces non conventionnelles qui donnaient la notion du sérieux à un moment donné, se mettent à la première ligne pour tuer comme il en est de leur préoccupation de rebelle.

Mais s’il en est ainsi pour les compatriotes qui souffrent et vont continuer de souffrir, que la démocratie dont on ne cesse de nous rebattre les oreilles, meure également avec cette supputation de violence. Elle prend un autre air pendant que la vie agréable dont tout le monde s’en réjouit, indispose la race humaine qui ne se retrouve plus.

Le grand danger dont l’homme centrafricain s’en plaint en ces temps-ci, est la conception d’un être que l’on croyait au-dessus de tout soupçon, tombe dans la bouillabaisse la plus odieuse qui ne dit pas son nom.

Parce que comment accepter que des gens qui t’auraient chassé d’une maison qu’ils t’ont donné d’un cœur simpliste, te baratinent des jours après,  pour te demander de raccrocher aujourd’hui, de tout oublier religieusement  et de voler à leur désira tas ?

Leurs ambitions étant plus fortes que toi, un pauvre type mourant d’une heure à l’autre. Tant l’année 2013 qui a fait savoir que des accompagnateurs de l’économie nationale allaient devenir plus méchants que le sacré Diable, ont concouru à te dépiécer comme une mouche.

Les connivences internes ont plié les conneries de telle manière qu’un Général d’Armée abandonne sa troupe et s’exile selon le pouvoir de ses amis sacrément filiaux. Et qu’adviendra-t-il en ces temps mornes ? On mit le pays à terre.

Et puis, le même grand chef des gardiens du peuple rouvre la nouvelle vanne pour d’autres morts des compatriotes. Allons-y voir quelque chose !

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