RCA: « le gouvernement ne va jamais négocier avec les criminels », Valeri Zakharov, conseiller russe de Touadera

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Les leaders des groupes rebelles de CPC dont l'ancien président François Bozizé

Par Erick NGABA

Bangui 28 janvier 2021— (Ndjoni Sango) : Quelle est finalement l’option qu’adopte le gouvernement centrafricain pour débloquer la situation sécuritaire, humanitaire et économique face à la présence de la nouvelle coalition rebelle CPC? A cette question que se pose le centrafricain lambda, le conseiller spécial russe du président centrafricain, Valeri Zakharov en matière de sécurité, indique qu’il est impossible d’engager des pourparlers avec groupes armés de CPC.

« Il faut comprendre que le gouvernement de la RCA ne va jamais négocier avec les criminels, les bandits et les rebelles, qui tentent par tous les moyens de déstabiliser le pays » rétorque Valeri Zakharov, le conseiller spécial du président Faustin Archange Touadera en matière de sécurité.

A travers la réponse de Zakharov sur cette problématique, l’on note que le gouvernement centrafricain n’est prête à engager des discutions avec les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC).

Avec l’offensive militaire, le gouvernement compte reprendre le contrôle des villes occupées par les rebelles de CPC. Mais dans combien de temps? La question reste posée.

Les propos du conseiller spécial russe du président centrafricain laissent réfléchir sur la question de concertation demandée par les groupes rebelles coalisés au président Touadera. Le Conseiller spécial du président est clair et reste ferme : plus de dialogue avec les « criminels ».

Depuis le processus de paix en République centrafricaine, les autorités russes apportent des appuis multiformes aux autorités centrafricaines pour régler le problème de la stabilité et des groupes armés. L’appui russe a permis la signature de l’accord de paix du 6 février 2019 suite aux pourparlers à Khartoum.

Cette fois ci, la versatilité des groupes armés signataires de cet accord a fait changer la donne. L’idée d’un autre dialogue avec ces groupes est de facto écartée.

Si effectivement l’offensive militaire demeure l’option envisageable du gouvernement, on  se pose la question comment la crise sécuritaire va prendre fin et dans combien de temps.  Car, l’asphyxie du pays sur le plan socio-économique demeure une préoccupation. Cet aspect doit est être résolu dans un bref délai pour permettre à la population de souffler.

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