Par Marly Pala
Bangui 2 février 2021—(Ndjoni Sango) : Après les hostilités perpétrées par la coalition des groupes armés dans les villes intérieures de la Centrafrique et dans la capitale, une accalmie précaire commence à régner dans certaines localités encore sous le contrôle de ces derniers, quand bien même plusieurs personnes vivent dans la psychose. Un aperçu général, fait par la rédaction de Ndjoni Sango.
Depuis le récent regain de crise post-électorale en République Centrafricaine, la majeure partie de la population vit dans la psychose à cause de la présence en ordre dispersé des groupes armés dans les villes, préfectures et villages du pays.
On enregistre après ces attaques simultanées, un nombre important des déplacés tant internes qu’externes qui ont fui leurs lieux habituels pour un autre ou encore pour se réfugier dans les pays voisins pour éviter des violences.
Malgré les offensives lancées par le gouvernement, appuyé par la MINUSCA et les forces alliées et la reprise de plusieurs villes par les forces légales, certaines localités sont encore sous le contrôle de ces bandits armés qui y dictent leurs lois et prélèvent les taxes sur les paisibles populations.
Mais aujourd’hui, grâce à la poursuite militaire des forces gouvernementales et alliées et aussi la MINUSCA, un calme précaire se fait sentir dans des villes mêmes assiégées par les forces non conventionnelles, malgré quelques dérapages.
A cet effet, doit-on privilégier la poursuite des offensives militaires ou bien promouvoir la concertation ?
La Centrafrique est un pays longtemps meurtri par les crises militaro-politiques à répétition. Crises dans lesquelles, le pays peine à se relever sur le plan économique malgré les efforts consentis de part et d’autres par les dirigeants pour son épanouissement.
Il convient de souligner que le sous-développement de la République centrafricaine provient des multiples conflits militaro-politiques dans lesquels les infrastructures étatiques furent détruites, des biens matériels emportés par les mercenaires étrangers.
Ajoutant à ces problèmes, l’exploitation illégale des produits miniers du pays et l’occupation anarchique des bâtiments administratifs. Ce qui empêche la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national.
