RCA: le grand retard du développement vaut-il l’inaptitude du peuple?

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Une vue du centre ville de Bangui, capitale centrafricaine@Photo-Erick-Ngaba

Par Thomas KOSSI

Bangui 11 mars 2021—(NdjoniSango) : Bien d’Etats ont accédé à leur Indépendance en 1960. A considérer ces Républiques de nos jours, nombre d’entre elles sont sur la voie du bonheur pour leur peuple. Mais en Centrafrique au contraire, tout reste figé. Pourquoi ?

Les années qui courent depuis longtemps, mettent cette partie de l’Afrique dans une position de maladie incurable. A la sortie du feu des colons, le pays se situait dans une zone de réussite totale.

Bien de guerres ont été menées devant faire comprendre qui veut quoi, où va-t-on. Pire se veut la comparaison de la RCA, que toute la planète accourt en ces temps-ci pour la réveiller d’un sommeil profond.

Le retard accusé en Centrafrique vaille-t-elle que des pleurs ignobles coulent pour la prendre en pitié ? En tout cas, non. Parce qu’il est vrai, le coin manquait de responsables mûrs, qualifiés, prêts à tout pour son développement et croissance. Toutefois, des rares têtes flottaient dans le rang disposées à faire ce qui est à leur avantage. Malheureusement, non. Pourquoi ?

Ceux qui octroyaient la manne pensaient que seuls, nous ne pouvions rien faire de bon. Comme nous marchions à quatre pattes, leur présence parmi nous était plus qu’indispensable. Tant ceux qu’ils choisissaient ne faisaient pas l’école comme de bons apprenants. Ils étaient chez eux et pouvaient avoir la large attitude de faire passer ce qu’ils entendaient réaliser. C’est autant dire, ils allaient ramasser que des vestes sales.

Nous en sommes loin après une soixantaine d’années de notre entrée dans le a communauté internationale ? Non.

Comme ces partenaires ont la tête sur les épaules, ils ont utilisé notre propre intelligence pour saboter ce qui est avarié présentement. Les enfants de Centrafrique allaient gagner dans leur propre camp. C’est ainsi que nous verrons nos leaders tombés les uns après les autres, ayant appris à tricher et mentir démocratiquement.

Aujourd’hui, si la guerre reste dans les 623.000 km², c’est parce que quelques bougres du potentiel concerné n’ont pas manqué de leur dire les Quatre(04) VERITES qu’ils sucent dans leurs mains idoines. « Ne faisons absolument rien et ils resteront dans les longues feuilles sauvages », soupiraient-ils.

Boganda a appris à ses orphelins : « UNITE, DIGNITE, TRAVAIL ». Nous serons sans ressources jusqu’à quand ?

1 COMMENTAIRE

  1. L’éducation communique les expériences du passé aux générations suivantes sous une forme abrégée et condensée, afin que les jeunes d’aujourd’hui puissent s’appuyer sur l’ensemble des réalisations passées de la société. L’éducation est la clé du développement. Notre éducation doit se concentrer sur nos besoins en tant que centrafricains. Nous avons un désavantage La RCA est un pays enclavé mais aussi l’avantage d’avoir le sango comme langue nationale. notre ennemi numéro un c’est le gouvernement français (ingérence dans la gouvernance de la RCA depuis Boganda, la base militaire française, l’argent que nous utilisons CFA …) notre ennemi numéro deux, c’est nous-mêmes. Votre combat est notre combat, la libération de la RCA est la libération des pays d’Afrique francophone. 
    Singuila mingui

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