RCA: reprise normal des activités à Bossangoa après la reconquête des FACA et forces alliées

0
422
Bossangoa-ndjoni-sango-centrafrique
Pont de l'Ouham à Bossangoa @crédit photo Erick Ngaba

Par Mamadou NGAÏNAM

Bangui 12 mars 2021— (Ndjoni Sango) : La ville de Bossangoa, chef-lieu de l’Ouham située à 305 km de Bangui, est désormais calme et renoue avec ses activités quotidiennes. C’est un message d’assurance que l’un des ressortissants de l’Ouham, Jean Samson Andjingbondji Ouangando, qui vient de Bossangoa et souhaite se prononcer sur la situation générale actuelle dans la localité après la fuite des mercenaires de la Coalition des prétendus Patriotes pour le Changement (CPC).

En effet, la sortie de l’ancien président François Bozizé de Bangui en direction de Nana-Gribizi, et l’Ouham le 29 décembre 2020, suite à l’invalidation de son dossier de candidature à l’élection présidentielle, par la Cour Constitutionnelle, celui-ci s’est retranché dans son fief vers la préfecture de l’Ouham, précisément à Benzambé, dans l’objectif de reprendre le pouvoir, en s’appuyant sur des mercenaires étrangers, avec la bénédiction de l’ancienne puissance coloniale connue de tous les Centrafricains d’ailleurs qu’est la France, à partir du Tchad.

C’est ainsi qu’en fin décembre 2020, la ville de Bossangoa et ses environs étaient sous contrôle des mercenaires étrangers sans foi ni loi, coordonnés par l’ancien président François Bozizé Yangouvonda.

Chose que les Centrafricains dans leur écrasante majorité, n’apprécient guère et demandent au Président de la République, Professeur Faustin Archange Touadéra d’utiliser les accords bilatéraux et multilatéraux dans l’objectif de bouter hors du territoire centrafricain ces bandits de grand chemin.

Vu la détérioration de la situation sécuritaire, le 1er janvier 2021, le Président de la République, Professeur Faustin Archange Touadéra, dans son adresse à la nation a déclaré une guerre sans merci contre les positions des éléments de la Séléka et Anti-balaka convertis en «CPC».

C’est pourquoi plusieurs villes ont été reconquises entre les mains de ces mercenaires, dont la ville de Bossangoa, grâce à la détermination des éléments des Forces de défense et de sécurité, appuyées par leurs alliés, notamment les Rwandais et Russes. Quelques jours après cette reconquête, la ville reprend son cours normale.

L’information de la reprise des activités a été confirmée par Jean Samson Andjingbondji Ouangando, l’un des ressortissants de l’Ouham qui était à Bossangoa pendant l’opération de reconquête lancée par des Forces de défense et de sécurité et leurs alliés, et vient d’arriver à Bangui à la fin de la semaine dernière.

«Nous revenons fraîchement de Bossangoa. Mais nous pouvons confirmer que la ville de Bossangoa retrouve son calme, grâce à des multiples patrouilles effectuées par nos Forces de défense et de sécurité. Nous pouvons également confirmer que des populations qui ont fui leur domicile par peur et qui sont partis sur le site de l’Evêché, commencent à regagner leur domicile respectif. Même les activités commerciales ont repris normalement. Donc, nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper que la paix et la sécurité commencent à revenir dans la ville de Bossangoa».

Malgré la fuite de ces bandits de grand chemin de la ville, Jean Samson Andjingbondji Ouangando, regrette le fait que la peur gagne encore l’esprit de la population suite à des rumeurs qui circulent de part et d’autre faisant état de ce qu’il y aurait des représailles des Forces de défense et de sécurité contre les populations civiles innocentes. Chose qui n’existe pas, selon lui !

«Des Forces de défense et de sécurité sont allées à l’encontre des populations qui fui sur le site de l’Evêché, voire même dans la brousse de les sensibiliser à regagner leur domicile. Et c’est ce qui se fait jusqu’aujourd’hui», a-t-il soutenu.

Ces ressortissants de l’Ouham, a profité de l’occasion pour remercier le Président de la République, Professeur Faustin Archange Touadéra, pour sa décision courageuse de mettre hors d’état de nuire tous les groupes armés sur le territoire centrafricain. C’est une décision patriotique !

«Nous appelons également le Président de la République et son gouvernement à renforcer l’effectif des éléments des Forces de défense et de sécurité qui sont sur place à Bossangoa, pour permettre à la jeunesse de cette localité de reprendre normalement leurs activités sur tous les plans», a-t-il lancé.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici