RCA: rien ne pourrait empêcher la tenue des élections législatives ce dimanche

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Déroulement du scrutin au lycée Barthélémy Boganda le 27 décembre 2020 @crédit photo Erick Ngaba

Par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bangui 13 mars 2021— (Ndjoni Sango) : A 24heures des élections législatives et partielles du second tour prévue le 14 mars 2021, la tension reste calme suite à la promesse de boycott de ces scrutins par la coalition des patriotes pour le changement qui est en débandade en ce moment. Tout est mis en œuvre par le gouvernement et ses partenaires pour que la population puisse se rendre aux urnes ce dimanche dans de bonnes conditions.

Les ennemis de la paix en RCA qui sont la CPC, croient toujours qu’ils sont au-dessus de la loi et sont toujours au-dessus du contrôle des villes pour pouvoir prendre des décisions quelconque et empêcher la tenue des élections nationales.

Ces agitations sont maitrisées par les forces gouvernementales et dénoncées par les autorités locales des zones où la CPC continue d’exercer des actes barbares.

Les villes encore occupées par la CPC sont entre autres : La ville de Yalinga dans la Haute-Kotto, Bocaranga dans l’Ouham-Péndé ainsi qu’une portion de l’Ouham. Cette menace de boycott quelle que soit, n’empêchera point la tenue des scrutins du second tour dans ces provinces encore sous leur emprise.

Car les cris d’alerte lancée par les responsables de ces villes ont automatiquement attiré l’attention du gouvernement et des forces alliées qui ont subitement déployé 500 forces onusiennes à savoir le contingent tanzanien qui est arrivé le mercredi 10 mars 2021 dans les villes affectées par la CPC.

Ces dispositifs permettent à la population d’aller voter ce dimanche sans crainte et sans peur au ventre. A titre de rappel, les éléments de la CPC, les 3R et les autres groupes rebelles avaient tout fait pour éviter la tenue des élections groupées du 27 décembre 2020, mais ces scrutins ont eu lieu.

Donc, considérons que cette menace n’est qu’un moyen de pression sur le gouvernement qui ne cèdera pas à son tour. La preuve en est que le régime en place a déjà refusé de dialoguer avec ces criminels, ceci prouve qu’il fait confiance aux forces armées centrafricaines (FACA) et leurs alliés.

Ceux-là continuent de se battre sur les fronts afin de reprendre les villes occupées par les groupes rebelles et les restituer au contrôle du gouvernement légal.

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