RCA: le scrutin législatif du second tour et partiel a été un succès, selon l’ANE

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Théophile Momokoama, rapporteur général et porte-parole de l’Autorité Nationale des Elections @crédit photo Marly Pala

Par Marly Pala

Bangui 15 mars 2021—(Ndjoni Sango) : Les opérations électorales législatives et partielles s’étaient déroulées le dimanche 14 mars dernier en Centrafrique, pour le second tour et partiel, pour les zones où le scrutin n’avait pas eu lieu. Lors d’un point de presse, tenu le lundi 15 mars, Théophile Momokoama, rapporteur général et porte-parole de l’Autorité Nationale des Elections affirme selon le résumé du monitoring du second tour  que le scrutin a été un succès.

La République centrafricaine a abrité le dimanche 14 mars dernier, les élections du second tour et des partielles des législatives. Malgré quelques incidents perpétués dans certaines circonscriptions, le scrutin a pu se tenir comme prévu par les institutions en charge de l’organisation des élections.

Un satisfecit pour Théophile Momokoama, rapporteur général et porte-parole de l’Autorité Nationale des Elections, qui affirme une élection réussie, selon aux résultats du monitoring dudit scrutin :

« Je voudrai tout d’abord saluer l’engouement du peuple centrafricain qui s’est mobilisé dans les différentes circonscriptions pour aller choisir leurs représentants pour ce scrutin partiel et du second tour des législatives. Mais aussi remercier les partenaires et acteurs pour l’organisation des élections. Vous savez, dans les 118 circonscriptions où devrait avoir lieu le scrutin, quelques rares n’ont pas pu accueillir les électeurs, citant par exemple les cas de Bakouma où les groupes armés sont installés fortement, de Gadzi, Yalinga et Kabo 2 où nous n’avons pas pu organiser les élections par faute des matériels. Mais pour les autres circonscriptions, tout s’était bien déroulé malgré quelques incidents et cas de fraudes enregistrés. Ce qui est un sujet de satisfaction », a déclaré le porte-parole de l’ANE.

Il a par ailleurs ajouté que la décision, déclarant tel ou tel candidat vainqueur, revient à l’Autorité Nationale des Elections et à la Cour Constitutionnelle. Et non aux candidats de s’autoproclamer vainqueurs avant les verdicts, car il peut avoir des contentieux.

Cette déclaration de l’Autorité Nationale des Elections, intervient un jour après le déroulement dudit scrutin, auquel un faible taux de participation a été enregistré, contrairement au premier tour groupé du 27 décembre 2020.

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