RCA: inauguration d’un centre d’écoute au profit des victimes de VBG par l’ONG GEPAD

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Coupure du ruban des bâtiments du centre d'écoute par la ministre Gisèle Pana @crédit photo Prince Nzapaoko

Par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bangui 27 mars 2021— (Ndjoni Sango): L’organisation non gouvernementale Genre Paix et Développement (GEPAD), en partenariat avec l’ONU Femmes), a inauguré ce mercredi 17 mars 2021, 3 bâtiments sociaux. Ces locaux serviront d’un centre d’écoute pour la prise en charge psychologique et le référencement juridique des victimes.

Cette ouverture officielle a eu lieu dans les locaux de l’Unité Mixte d’Intervention Rapide et de Répression (UMIRR), avec le soutien du Fonds pour la Consolidation de la Paix (PBF).

C’est dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet qui s’intitule « Appui aux victimes et aux populations centrafricaines pour accéder à la justice » que ces bâtiments ont été construits. Ce lancement consiste à accueillir les activités de prise en charge psychosociale et référencement juridique des survivantes des violences Basées sur le Genre (VBG).

 « Le lancement officiel de ces bâtiments nous permet d’officialiser nos activités au sein de l’UMIRR parce que c’était ça notre objectif visé par rapport au projet qui consiste à plaider la situation des femmes. C’est aussi pour appuyer ladite unité en question parce qu’il y a trop de besoins sur le plan national. Nous faisons ce qu’on appelle la protection transversale c’est-à-dire on appui toutes sortes de victimes faites sur les femmes et filles c’est sur le plan dimensionnel », a fait savoir Marie Olive Gloria Gbagboula, coordonnatrice de l’ONG GEPAD.

D’après Anne Marie Gisèle Pana, ministre de la promotion de la Femme, de la Famille et de la protection de l’Enfant, la plus part des violences sociales faites sur les femmes ont été faites par les hommes.

«Nous sommes dans l’enceinte de l’UMIRR qui est une unité qui corrige les actes de violences faites contre les femmes et les jeunes filles. Ceux qui travaillent au sein de cette unité sont le plus souvent les gendarmes et les officiers de police judiciaires et ceux qui travaillent en collaboration avec l’ ministère de la protection de la femme à savoir les assistantes sociales sont là pour appuyer l’UMIRR à défendre les droits des femmes », a-t-elle détaillé.

A titre de rappel, cette cérémonie a été clôturée par la coupure des rubans des bâtiments par la ministre de la promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’enfant, suivie d’une visite guidée des lieux.

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