RCA: MSF revient sur ses grandes lignes d’activité sanitaires durant l’année 2020

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Par Marly Pala

Bangui 8 avril 2021—(Ndjoni Sango) : A l’occasion de la journée mondiale de la santé célébrée le 7 avril de chaque année, Médecins Sans Frontières revient sur ses grandes lignes d’activité dominante durant l’année 2020. Elle est marquée par la découverte de la pandémie à Coronavirus et surtout par l’épidémie nationale de rougeole et souligne les grands défis auxquels ses équipes ont fait face.

L’année 2020 en République centrafricaine a été marquée par des grands phénomènes notoires. Citant entre et autres, la découverte du premier cas de la pandémie à coronavirus et la montée des cycles de violence qui rendent la situation sanitaire alarmante.

A cet effet, Médecins Sans Frontières (MSF) saisit cette occasion pour revenir sur les événements marquants de l’année 2020 et souligner les défis dont ses équipes ont dû faire face jusqu’à ce jour.

Alors que l’attention de tous était tournée vers l’apparition d’une nouvelle pandémie, la COVID-19, la Centrafrique a été touchée par une épidémie nationale de rougeole au début de l’année 2020. Les équipes MSF ont aidé les autorités sanitaires à mener des campagnes de vaccination ciblant 310,000 enfants dans sept districts sanitaires du pays, en plus du traitement des enfants contre la maladie telle que la malnutrition.

L’insécurité omniprésente, les contraintes logistiques et le coût de la mise en place d’une campagne de vaccination à grande échelle dans les régions reculées du pays, ont fait de cette épidémie de rougeole un vrai défi à relever.

La fin de l’année n’a pas été plus calme avec la reprise de la violence liée au processus électoral. Cette violence, toujours présente aujourd’hui, augmente la crise humanitaire déjà existante et entraînera des besoins sanitaires accrus et plus aigus. Pour répondre à l’impact direct de cette violence, les équipes MSF se sont déployées en dehors de leurs projets réguliers, notamment à Bouar, Grimari, Bossembélé, Mbaïki, Boali, Damara, Dékoa, Liton et Ippy pour aider les populations les plus touchées par le conflit.

Les équipes ont été témoins de pillages, de blessures suite aux affrontements, de violences contre les civils, y compris violence sexuelle et d’importants déplacements internes et dans les pays voisins.

A cela, MSF appelle à la protection des civils et des infrastructures par toutes les parties au conflit et au respect des structures de santé, des ambulances, du personnel médical, ainsi que des patients et de leurs accompagnants pour qu’ils soient épargnés de la violence.

Il convient de rappeler qu’en 2020, les équipes MSF en appui au Ministère de la Santé et de la Population, ont réalisé 787,336 consultations ambulatoires, traité 516,947 cas de paludisme, pris en  charge 1,831 cas de la violence, y compris blessés de guerre, facilité 19,119 accouchements, hospitalisé 67,787 personnes, réalisé 8,519 interventions chirurgicales, assuré un accès au traitement antirétroviral pour 8,122 personnes atteintes du VIH, pris en charge 8,588 malnutris et 3,227 survivants des violences sexuelles.

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