RCA: le président Touadera rencontre les sultans maires des régions nord-est du pays

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Rencontre du président Touadera avec les sultans maires de la RCA

Par Marly Pala

Bangui 9 avril 2021—(Ndjoni Sango) : En vue de consolider les liens de fraternité entre les notables préfectoraux et les dirigeants du pays, le président de la République Faustin Archange Touadera a échangé le jeudi 8 avril au Palais de la Renaissance, avec les sultans maires comme Moustapha Amgabo et Sinoussi Ibrahim respectivement Sultans Maires de la Préfecture de la Vakaga et du Bamingui- Bangoran, Bachirou Bi Hamidou, maire de la Commune de Niem Yéléwa et Mamadou AWA, président de la Communauté Islamique Centrafricaine du Cameroun.

Le manque de confiance et de considération vis-à-vis des autorités locales sont des pistes qui ont entraîné la RCA dans une crise interminable. Et pour corriger ces erreurs du passé, les autorités du pays ce sont lancées dans la politique de redonner plus de confiance aux notables afin qu’ils puissent prendre en main la responsabilité qui leur est incombée.

C’est dans cette optique que ces sultans maires ont répondu présents à l’invitation, marquant l’investiture du second mandat de Faustin Archange Touadera.

En prenant la parole au nom de ses confrères, le Sultan-maire de Ndélé Sinoussi Ibrahim a exprimé le soutien de leurs gouvernés au Président Faustin Archange Touadera qui mène à travers les Forces Armées Centrafricaines et les forces alliées, un combat militaire sans précédent pour mettre fin à la rébellion sur toute l’étendue du territoire.

Tout en encourageant les FACA, la MINUSCA et les Forces alliées à poursuivre les rebelles jusqu’à leur dernier retranchement, les notables ont exhorté le Chef de l’Etat à œuvrer pour le retour définitif de la paix et de la cohésion sociale.

Il convient de rappeler que la fonction des autorités administratives locales et régionales est très indispensable. Car, ce sont elles qui alertent le pouvoir central sur les enjeux frontaliers entre le pays et ses voisins limitrophes. Mais le manque de confiance avec ces derniers dans le temps jadis avait entraîné la Centrafrique dans un conflit sécuritaire et intercommunautaire alarmant.

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