RCA: le mouvement Talitha Koum dénonce le rapport des experts de l’ONU

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Conseil de sécurité ONU

Par Erick NGABA

Bangui 12 avril 2021—(ndjoni Sango): Dans sa déclaration rendue publique le lundi 12 avril, le mouvement Talitha Koum Centrafrique à travers son coordonnateur, Blaise Didacien Kossimatchi, remet  en cause le rapport des experts de l’ONU sur des supposés crimes en Centrafrique.  Il leur demande de fournir des preuves tangibles pour la manifestation de la vérité.  

La publication d’un rapport des experts de l’ONU sur des supposés crimes qui auraient commis par les forces armées centrafricaines et leurs alliés russes et rwandaises aux des offensives contre les criminels de la CPC, continue de défrayer la chronique en RCA.

Le gouvernement centrafricain et les organisations de la société civile ont unanimement dénoncé ce rapport jugé tendancieux.

Cette fois-ci, le mouvement Talitha Koum Centrafrique qui n’est pas resté à la marge. Il dénonce avec fermeté ce rapport.

« C’est ici le lieu de dénoncer avec véhémence le rapport outrageusement grotesque et mensonger des experts des Nations Unies qui porte des accusations fallacieuses contre les instructeurs russes en RCA qualifiés à tort de mercenaires et accusés d’être à l’origine d’exécutions sommaires sur la population civile. Il s’agit ici de simples élucubrations et contre-vérités qui doivent être dénoncées avec force », a déclaré le coordonnateur du mouvement Blaise Didacien Kossimatchi,.

Par la même occasion, le mouvement s’insurge contre le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU à Bangui.

« Nous voulons ainsi nous insurger contre les déclarations du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies Mankeur NDIAYE qui dans ses propos sur les antennes de RFI enjoint le Gouvernement Centrafricain à un dialogue avec des prisonniers en puissance connus pour leur actes criminels contre la jeune démocratie centrafricaine ».

Par ailleurs, Blaise Didacien Kossimatchi demande à ce que le mercenaire tchado-nigérien, Ali Darassa soit traité comme un « criminel » et subir toute « la sévérité de la loi ».

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