RCA: quel sera l’avenir éducatif des conducteurs mineurs de taxi-moto ?

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Les conducteurs des taxi-motos lors d'une marche à Bangui

Par Marly Pala                                      

Bangui 23 avril 2021—(Ndjoni Sango): La capitale centrafricaine connaît ces derniers temps, la montée sans cesse des conducteurs des taxi-moto mineurs, alors que ceux-ci doivent aller à l’école pour chercher le savoir afin de garantir leur avenir et contribuer au développement de la République centrafricaine. Mais, tel n’est pas le cas. Vu cette montée des conducteurs mineurs en Centrafrique, quel en sera leur avenir éducatif ?

La République centrafricaine est constituée à majeure partie, des jeunes. Mais la pauvreté, le chômage et le manque d’emploi et de formation à l’égard de la jeunesse, ont poussé la majorité de ces derniers, à se lancer dans des pratiques tant bien que mal pour s’en sortir ou de subvenir à leurs besoins.

C’est pourquoi, la République centrafricaine connaît ces derniers temps, la montée sans cesse des conducteurs de taxi-moto, tant dans la capitale que dans les villes intérieures du pays.

Mais le constat amer ou encore le mauvais côté de cette pratique, c’est la manière dont ces conducteurs travaillent. Aujourd’hui, un conducteur ne cherche pas de midi à 14 heures pour savoir conduire une moto. On peut voir quelqu’un apprendre aujourd’hui et devenir conducteur le lendemain. Le pire des cas, ce sont les conducteurs mineurs.

Alors qu’on est encore en période des activités scolaires, ces enfants chauffeurs (beaucoup n’ont pas atteint l’âge de 18 ans) sont entre temps, sur les routes. A cela, on se pose la question de savoir, quel sera leur avenir éducatif ?

Car, par faute de connaissance et d’éducation, beaucoup de jeunes tombent dans des manipulations, provenant de la classe politique ou encore des groupes armés ; d’autres se lancent dans le banditisme et autres pratiques illégales. Ce qui constitue un danger pour l’avenir du pays.

S’activer positivement pour subvenir à ses besoins quotidiens est une bonne initiative, mais avoir une bonne éducation en est une autre.

Donc, si les autorités centrafricaines font attention sur cet aspect et veillent sur les critères d’âge de ceux qui conduisent les motos de commerce, ceci garantira un avenir meilleur, en ce qui concerne l’éducation de la jeunesse, facteur de développement du pays.

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