La RCA, un beau pays de rêve

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Une vue du centre ville de Bangui le jour de noël décembre 2020 @crédit photo Erick Ngaba

Par Thomas KOSSI

Bangui 23 juillet 2021—(Ndjoni Sango) : L’on se souviendra encore longtemps de Bokassa qui ne cessait de répéter : « Mon beau pays, la République centrafricaine ». Que dire aujourd’hui de cette exclamation ?

L’homme d’Etat en cette période, comparait son pays comme la Suisse occidentale. Mais pourquoi ce grand bâtisseur de son empire tenait s’exclamer de cette manière ? Il ne serait pas exagéré d’affirmer qu’il pensait dans un premier temps à la Politique.

Ensuite, les potentielles Réalités de son sol et sous-sol lui auraient permis de se rendre aussi fier comme il le démontre. Enfin, il faut que nous, les rescapés de cet idéalisme enchanteur, nous situions dans cette  passe. Parce qu’après combien d’années de recul où nous nous trouvons, que penser de cet idéalisme ?

Sur le plan strictement politique, l’homme d’Etat usait des expressions ou arguments qui ne pouvaient que tourner autour de la diplomatie, développement, relations extérieures, disons, les discours politiques qui arrangent les rapports avec nous et tous les étrangers.

Quant aux réalités qui lui donnaient toute la force de se vanter, son pays immensément riche, lui conférait le poids d’être superbement  pompeux. Il ne pouvait que dresser la liste exhaustive de ces milliers de centaines de potentialités minières et terrestres que l’on découvre partout au sol et sous-sol de sa terre natale.

En même temps, le gars faisait la propagande de sa superficie presqu’inhabitée,  que les touristes devaient visiter en toute saison.

Ce que nous disons pour le pays, les ressortissants ont la capacité de faire la géographie de ce monde qui est le nôtre. Car, comment ne pas vendre cet eldorado que chaque habitant de la planète veut absolument posséder ?

Ils ne peuvent que se battre comme des titans terribles  qui font trembler la terre par leur pouvoir. Les filles et fils de la RCA, sûrs de leurs grandioses capacités, parlent partout de ce qu’ils ont en grande majorité.

Ces raisons valablement exprimées, sont une gageure devant étaler la grandeur  et les brillantes richesses de leur patrimoine à en faire la jouissance. N’est-ce pas alors  que le berceau  des Bantou mérite qu’il devient impensable ment le pays de rêve ?

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