RCA: un taxi-moto renversé par les casques bleus de la Minusca sur l’avenue des Martyrs à Bangui

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Un accident routier causé par le contingent égyptien de la Minusca sur l'avenue des martyrs à Bangui @crédit photo Prince Nzapaoko

Par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bangui 22 septembre 2021— (Ndjoni Sango) : La mauvaise conduite est un danger pour le public. C’est le cas des casques bleus égyptiens de la Minusca qui a renversé un conducteur de taxi-moto sur l’avenue des  Martyrs.

Le lundi dernier, aux environs de 18 heures précises, en face de la nouvelle station en construction de Bocom Pétrolium, sur l’avenue des Martyrs à l’entrée de l’OMNISPORT à Bangui, les forces onusiennes ont renversé deux personnes dont un conducteur de taxi-moto et un client, qui étaient sur leur droite alors que ces forces n’étaient pas en priorité.

Les cas récurrents des accidents deviennent de plus en plus le quotidien de certains conducteurs des véhicules de la Minusca qui ne s’en passent pas un seul jour dans leur calendrier. Ceci est dû souvent à leur mauvaise conduite et le non respect des codes de conduite. Des fois, ce sont des mototaxis qu’ils renversent ou des passants.

Selon certaines sources, certains conducteurs des véhicules de la Minusca, ont appris à conduire dans des brefs délais surplace à Bangui, alors que pour mieux conduire, il faut tout d’abord maitriser les bonnes bases, c’est-à-dire, le code de la route et la règle de priorité. Mais, ce n’est pas le cas pour certains conducteurs imprudents de la Minusca.

Le mal dans tout ça, c’est le fait que les parents des victimes de ces cas d’accidents n’arrivent toujours pas à avoir gain de cause, ni même l’accidenté qui a perdu les jambes, bras ou même trouvé la mort, pour la simple raison que ces engins sont assurés et que le conducteur de mototaxi n’ait pas assuré son engin également.

Ces cas ne sont pas seulement dans la capitale, mais également dans certaines villes de province où ces cas sont aussi fréquents. Les autorités centrafricaines doivent ouvrir les yeux sur ces bavures afin que les victimes puissent obtenir réparation qu’elles ont toujours souhaitée.

A l’exemple d’une victime connue sous le nom de Boundi Neglita Bérille, âgée de 24 ans, qui est restée boiteuse à cause d’un accident de circulation occasionné par la Minusca en 2017,lorsqu’elle se rendait au cours. Jusqu’à lors, la jeune fille n’a toujours pas encore retrouvé l’usage de sa jambe droite.

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