RCA: le coup d’Etat arrange-t-il la controverse politique?

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Le drapeau de la RCA flotte

Par Thomas KOSSI

Bangui 4 octobre 2021—(Ndjoni  Sango): Comme le disait à la tribune des Nations-Unies le président du Nigéria Mohamadou Bouary, les coups d’Etat rabaissent l’Afrique sur le plan de la bonne gouvernance interprétons-nous. Pour une telle déclaration politique, peut-on accorder du crédit de bonne intention ?

A l’exemple de décennies de désordre que le Centrafrique a vécues, et dont la toile de fond n’est autre que la politique politicienne, tout le monde aspire être au pouvoir, au top du baobab ;  une telle prise de position ne peut arranger que de bas esprits. Et vu qu’ils sont bas, de tels esprits ne peuvent prendre  comme vérité éclatante, une telle sorte d’assertion crapuleuse. L’homme d’ici-bas a,  à la fois, qualités et défauts.

Or, la nature fait voir que celui-ci use davantage de défauts que de qualités. Alors, comment peut-on oser affirmer sinon proclamer que la prise du pouvoir par la force ramène tout à zéro ?

Avec la stratégie mise en marche en République centrafricaine, tendre la main de paix pour ramener partout ailleurs le calme, la quiétude, le vivre ensemble, n’est-ce pas génial ? Le dialogue que l’on recherche avec fougue, interpellant le monde entier à donner son brin de sel pour tout empêcher définitivement désormais, ne dit absolument rien à ces forcenés qui trompe l’univers à croire à leur traîtrise ?

C’est pourquoi, les pourparlers que le Centrafrique font vibrer au cœur de l’homme centrafricain doivent avoir un impact réel. Qu’on le veuille ou non, le succès sera brillant un de ces quatre matins où la vérité jaillira de l’ombre.

Discuter avec toutes les forces vives de la nation, est  une voie admirable et lumineuse de faire bouger le pays à la traîne. Pensons-y et usons de cette manière à première vue lamentable, mais à la longue, pratique et réconfortante afin de mener le pays à bon port.

Tous ceux qui tiennent des discours de petits saints à l’Assemblée générale de l’ONU, ne sont que des assoiffés de pouvoir de longue date. Ils perdent de vue les grands chaos qui bouleversent la République centrafricaine. En ces instants, ne croient-ils pas que l’occasion est propice pour chercher à devenir le premier centrafricain que la nation acclamera à chaque occasion ?

Ce n’est pas parce qu’on est au top du baobab que l’on trompera les gens par des verbes qui vous mettront au plafond de la démocratie. Loin s’en faut. La bonne gouvernance ne peut s’accomplir que par le dialogue franc et sincère. Filles et fils du pays se confrontent d’ores et déjà par et pour des efforts de progrès véritables à réaliser.

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