Afrique: que dire de la vie lors des troubles?

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Par Thomas KOSSI

Bangui 30 octobre 2021—(Ndjoni  Sango) : Le continent africain plonge de plus en plus dans une impasse totale avec ce qui arrive de gauche à droite. Justice par-ci, au Burkina-Faso, coup d’Etat par-là au Soudan, sans oublier la guerre en Ethiopie. La RCA peine avec ses multiples peines. Que dire de ce sentiment qui n’honore guère ?

Les ondes nationales et internationales donnent des nouvelles qui n’arrangent pas un peuple comme le Centrafricain. Le malheur, dans sa vie au quotidien, le ronge à chaque instant. Mais  quand il apprend qu’autour de lui, rien ne va, dans quel tourment se sent-il en effet ?

Le Burkina-Faso cherche par la justice à savoir pourquoi un homme comme Thomas SANKARA a été froidement abattu par ses ennemis. Le Soudan qui a chassé OMAR EL BECHIR retombe dans un autre coup d’Etat. En Ethiopie alors, le sang coule en désordre dans la guerre. Quelle atrocité !

Les femmes, enfants et hommes du centre de l’Afrique se disent, mais que deviendrions-nous dans cette bagarre généralisée ? Car, tant qu’il n’y a pas la paix dans le monde,  comment les gens de bonne foi se retrouveront-ils pour chercher à ramener la paix chez eux ?

L’on aura annoncé la fin des temps. Nous y sommes en ces moments-ci avec ce dont les journalistes en parlent comme leur petit pain au quotidien ? Ces troubles dérangent terriblement. Mais la vie fait son petit bonhomme de chemin. Qui aura le pouvoir de l’enrayer définitivement ?

La souffrance que l’on ressent en Centrafrique dénature tout, et l’espoir doublé d’espérance ne font pas leur lit dans leur entourage qui semble ne pas les réconfortés. Tous les hommes qui œuvrent pour ramener la quiétude en République centrafricaine seront obligés de faire équipe dans les nouveaux conflits, étant donné que le pain considérable se gagne-là.

Que faut-il comprendre par ce qui arrive en Afrique pour l’heure ? Le trouble, le fer qui tue, les armes qui parlent, tout cela n’est qu’embrouille tant le temps, personne ne peut l’arrêter. Et donc, que peut faire le citoyen miséreux même si la guerre ne peut que continuer tant que l’on ne peut y mettre un terme ?

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