RCA: trafic de diamants, la Minusca se dit engagée à appuyer les autorités portugaises dans l’enquête

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Les responsables de la Minusca dont le représentant spécial Mankeur Ndiaye @crédit photo Erick Ngaba

Par Cyrille YAPENDE                                                          

Bangui 15 novembre 2021—(Ndjoni Sango) : La Minusca s’est engagée  en cas de sollicitation, à apporter son appui aux autorités portugaises dans leur investigation sur le présumé trafic des minerais et stupéfiants en République centrafricaine par les forces militaires portugaises dans la mission onusienne en Centrafrique. Cette position a été exprimée par Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca le 10 novembre 2021, lors de leur traditionnelle conférence de presse hebdomadaire.

Dans un communiqué publié le lundi 8 novembre 2021, la police judiciaire portugaise a annoncé qu’elle a effectué une dizaine d’arrestations et une centaine de perquisitions dans plusieurs régions du Portugal, dans le cadre d’une enquête visant « un réseau criminel » ayant les liaisons internationales qui tiraient de revenus illicites de la contrebande de diamants et du trafic de drogue.

Suite à cette révélation faite par la police portugaise, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilité en Centrafrique (Minusca) n’a pas tardé à réagir. Face aux professionnels des médias, le porte-parole de cette mission onusienne en Centrafrique, a qualifié ce cas d’une affaire « grave » et que le siège des Nations-Unies, qui est la structure qui est au- dessus de la Minsuca va accompagner cette affaire.

A en croire Vladimir Monteiro, la Minusca en particulier, s’engage avec détermination  à apporter toute assistance en cas de sollicitation dans le cadre de l’enquête judiciaire qui a lieu en République centrafricaine.

« Comme il a été dit, il s’agissait d’éléments qui n’étaient plus en République centrafricaine lorsque cette affaire a été rendue publique et de notre côté, au niveau de la Minusca, s’il y a un saisi à travers le siège que nous ne faisons toute sorte de demande d’enquête nationale », a conclu le porte-parole de la Minusca.

Cependant, Joas Gomes Cravinho, ministre portugais de la défense a dit que cette situation est « profondément regrettable » et que le gouvernement portugais an avait informé l’organisation des Nations Unies l’année dernière.

Il est à rappeler que plus de 100 forces militaires portugaises ont été déployées auprès de la Minusca  en Centrafrique en 2018 et leur contingent mène des opérations spéciales aux côtés des autres casques bleus.

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