RCA: la culture de l’avocatier, un secteur à booster davantage selon Brice Ouambita

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Brice Ouambita, président du Groupement des jeunes planteurs d’avocatier en Centrafrique @crédit photo Prince Nzapaoko

Une interview réalisée par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bangui 27  décembre 2021—(Ndjoni Sango): Dans un entretien accordé à la rédaction de Ndjoni Sango, Brice Ouambita, président du Groupement des jeunes planteurs d’avocatier en Centrafrique, à l’occasion de la 1ère édition du forum organisé par l’ONG URU avec les jeunes leaders des Associations, explique la nécessité de booster la culture de l’avocatier. C’était  autour du thème « Actions des jeunes pour la paix en République centrafricaine » autour duquel plusieurs thématiques ont été débattues, parmi lesquelles la culture des avocatiers qui est un secteur d’activité encore fragile est au centre des discussions.

NS: Bonjour Monsieur, pouvez-vous vous présentez à nos lecteurs?

Brice Ouambita: Je m’appelle Brice Ouambita, président du Groupement des jeunes planteurs d’avocatiers en Centrafrique en abrégé (GJPAC).

NS: Durant ces deux jours de débat auquel vous aviez pris part, pouvez-vous nous dire en quelques mots les thématiques que vous aviez développés au cours de ces moments de partage?

Pendant ce forum, plusieurs thématiques ont été débattues. C’est l’exemple de notre Association qui œuvre dans l’agriculture à travers la plantation d’un arbre fruitier qui est la culture de l’avocatier. J’ai eu la chance d’étudier au Cameroun dans le domaine de l’informatique et dans mon entourage, les jeunes camerounais font des jardins de différentes légumes et fruits où se trouve l’avocatier. Du coup, ça m’a plu et je me suis approché d’eux pour devenir un membre. C’est ce qui m’a permis aujourd’hui d’investir dans le domaine agricole.

NS: Parlez-nous un peu de vos expériences dans cette carrière que vous venez d’embrasser.  

BO: Mon expérience est ce que j’ai partagé avec ces participants et j’ai pu copier cette initiative pour la ramener dans mon pays afin que mes compatriotes puissent en bénéficier. Au Cameroun, le prix des avocats est  en baisse parce qu’ils cultivent en grande quantité et il y’a beaucoup de groupements qui le font. Mais par contre chez nous en Centrafrique, je me suis rapproché des commerçantes en ville pour comparer les prix des avocats et je me suis rendus compte, qu’ici, les prix sont trop élevés et peuvent aller jusqu’à 2000 FCFA même plus tout simplement parce qu’on ne cultive pas encore ce fruit chez nous mais plutôt on l’exporte de Zongo en RDC et autres.

NS : Avez-vous déjà bénéficié d’un coup de main d’une quelconque organisation ou encore d’une autorité pour pouvoir asseoir cette Association agricole ?

Oui, c’est grâce à l’appui financier de l’ONG URU. J’ai pu créer cette Association ensemble avec certains jeunes qui ont une vision de la vie dans l’entreprenariat. Et aujourd’hui, nous disposons de plus de 7 hectares de plantation des avocatiers.

NS : Aviez-vous un message a lancé à l’endroit des autres jeunes qui ne veulent pas s’intéresser à l’entreprenariat ?

Ce que je peux dire est que j’exhorte mes jeunes compatriotes de ne pas rester comme ça sans rien faire ou attendre le gouvernement. Ils doivent se battre. Il y’a des groupements qui sont près à les accueillir et les former sur différents domaines afin qu’ils puissent avoir un métier dans la vie. Je sollicite également les dirigeants de notre pays a beaucoup mettre l’accent sur l’entreprenariat des jeunes. Si aujourd’hui les jeunes arrivent à créer des Associations, des groupements et autres, c’est pour diminuer le taux du chômage chez nous quitte à eux de nous aider à en faire plus en nous accompagnant et aussi à ramener la paix dans ce pays.  Car sans la paix on ne peut rien faire.

NS : Monsieur Brice Ouambita, je vous remercie.

Brice Ouambita: Tout le plaisir est pour moi, monsieur le journaliste.

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