RCA: « Les boissons frelatées nuisent à la santé humaine », Junior Oueifio, docteur pharmacien

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Docteur Junior Ouaefio @crédit photo Prince Nzapaoko

Par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bangui 27 décembre 2021—(Ndjoni Sango) : La journée du 20 décembre a été soldée par l’arrestation des 10 jeunes gens, par la police centrafricaine, qui exercent dans la vente illicite de certains articles sur le marché à l’exemple des stupéfiants et des boissons frelatées dont  la vente et la consommation sont interdites par la loi. A cet effet, le docteur Junior Oueifio attire l’attention sur les boissons frelatées. 

L’importation et l’exportation des stupéfiants de la contrebande y compris sa consommation dans les différents milieux jeunes et autres, restent encore un grand défi pour la police centrafricaine qui continue sa lutte sans faille à traquer ceux qui continuent de piétiner les règles édictées par les autorités compétentes.

C’est dans ce contexte que le Directeur de la pharmacie laboratoire de la médecine traditionnelle au ministère de la santé, lance une alerte à l’endroit de la population centrafricaine, plus précisément, les vendeurs et les consommateurs des boissons frelatées qui constituent un danger dans le corps humain d’un individu.

«L’action de la police vient renforcer les dispositifs qui existent déjà au niveau du ministère de la santé. Tous les produits et stupéfiants saisis que vous voyez ici,  ce sont des médicaments inférieurs et falsifiés et qui sont potentiellement dangereux pour la santé de la population. Quand ces produits sortent du circuit légal, ça deviennent des faux et ces bandits les utilisent  à un dosage élevé pour avoir des effets qui touchent à leur excitation », a démontré Junior Oueifio, docteur et médecin traditionnel au ministère en charge de la santé.

«Parmi ces médicaments, il y’a le Diazépam, qui est un tranquillisant qu’on donne souvent à des malades qui sont dans des cas de convulsion.  Mais eux , ils les utilisent  à d’autres fins en se faisant piquer à un dosage supérieur à la normale et ça les pousse à faire ce qu’ils ne sont pas autorisés à faire », a-t-il conclu.

Il faut rappeler que c’est  pendant les festivités de Noël et du nouvel an,  que ces produits prohibés se font consommés le plus souvent. Et c’est aussi par la complicité de certains hauts cadres de ce pays que ces produits entrent  clandestinement sur le territoire national.

Les autorités sanitaires doivent se réveiller pour doubler d’efforts  sur ces bavures car la vie et la santé des Centrafricains en dépendent.

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