Par Mamadou NGAINAM
Bangui 3 mars 2022— (Ndjonis Sango): Les services de renseignement tchadien ont mis la main sur l’ancien ministre centrafricain du désarment, Maxim Mokom le dimanche dernier à Sido, localité frontalière avec la Centrafrique. Des observateurs de la vie politique ont estimé que l’arrestation de ce leader milicien Antibalaka marquent la fin de cavale des leaders de la rébellion CPC.
Les autorités tchadiennes ont commencé à se rendre compte que la présence des leaders de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) sur le sol tchadien est un grand danger pour la sécurité nationale.
L’arrestation du chef des Antibalaka, Maxim Mokom, le weekend dernier témoigne cette méfiance que le gouvernement tchadien a vis-à-vis des chefs rebelles centrafricains en exil à Ndjamena.
Les autorités tchadiennes ont reproché à Mokom d’avoir violé l’accord conclu avec la CEEAC et la CIRGL interdisant les déplacements de ces chefs rebelles centrafricains en dehors du territoire tchadien. Or, il ressort que ce proche de Bozizé fait des allers et retours entre le Tchad et la Centrafrique.
Il faut retenir que l’arrestation de Maxim Mokom ne fait que confirmer le fait qu’il n’y a plus de groupes armés organisés en RCA. Il n’y a que des criminels individuels et des groupes de bandits qui commettent des crimes contre des citoyens pacifiques centrafricains. C’est pourquoi, la prochaine personne à être arrêtée et remise aux autorités centrafricaines devrait être Bozizé.
Tous ces leaders rebelles de la CPC sont sous mandat de la justice nationale et internationale pour des crimes commis contre les civils en République centrafricaine. Bientôt, ils seront tous arrêtés car, les autorités tchadiennes commencent à se méfier d’eux pour la sécurité du Tchad.
