RCA: le procès sur les cas d’infanticide lors de la session criminelle, un signal fort

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Une vue de la salle de la cour criminelle à Bangui

Par Marly Pala                 

Bangui 10 mai 2022—(Ndjoni Sango) : La session criminelle 2022 a démarré depuis le mois d’avril dernier en République centrafricaine pour statuer sur les différents crimes commis et à la sureté de l’Etat. Le lundi 9 mai 2022, la Cour s’est penché sur l’affaire ministère public contre une jeune femme qui a tenté d’atteindre à l’intégrité physique de son nouveau-né. Le procès sur ce cas donne une leçon et un signal fort lancé en vers tout individu qui aurait tenté de commettre des pareils crimes.

La tentative d’avortement et d’infanticide sont coupables de crimes et elles sont punies par le Code Pénal de la République centrafricaine. Ceci, pour attirer l’attention de toutes les personnes qui essaient d’user cette pratique. Car, la majorité des jeunes filles de la République centrafricaine excellent dans l’avortement suite à des grossesses non-désirées ou encore des tentatives visant à ôter la vie d’un nourrisson après l’accouchement.

C’est ainsi que lors de la session criminelle en cours, la cour criminelle s’est penchée sur un cas d’infanticide, enregistré en 2019. Ce qui est une motivation pour Jocelyn Vobimadé, un agent de sécurité qui demande que la justice traque tous les individus qui font recours à cette pratique : « Lorsque j’avais écouté la Cour qui s’est penchée sur la question d’infanticide, j’étais très content. Car, c’est une mauvaise pratique, d’ôter la vie à quelqu’un qui est une créature divine. Beaucoup de jeunes filles d’aujourd’hui abusent de cette pratique. Si elles ne sont pas encore prêtes pour mettre un enfant au monde, il faut qu’elles se préservent lors des relations sexuelles. Cela leur évite à plusieurs dangers de grossesse non-désirée, infection sexuellement transmissible et le VIH/SIDA. Donc il revient aussi de la responsabilité des parents d’éduquer leurs enfants afin d’éviter ces pratiques qui présentent aussi des conséquences graves », a-t-il lancé.

Le cas d’infanticide ou d’avortement connait ces derniers temps une augmentation considérable en République centrafricaine. Il est important que le gouvernement et les partenaires puissent mettre en place des mécanismes de sensibilisation pouvant éviter ces genres de pratiques en vue de réduire le taux de la mortalité infantile.

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