RCA: la révision de la constitution n’est pas synonyme de guerre

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Les leaders d'opposition centrafricains

Par Basta Balouwa

Bangui 19 août 2022 – (Ndjoni Sango) : Depuis que le peuple centrafricain exprime sa volonté de modifier la constitution du 30 mars 2016 qui ne cadre pas à la réalité républicaine, certains esprits belliqueux et démoniaques ont commencé à faire l’apologie des violences armées et de l’instabilité en RCA. Ceux-ci sont connus pour leur rôle trouble dans la déstabilisation du pays. Il s’agit entre autre des leaders de l’opposition politique réunis au sein du Bloc républicain pour la défense de la constitution, les membres de G16, les 12 apôtres, entre autres. Constitués comme des tempêtes de malheur, ils militent pour leur intérêt égoïste et personnel au détriment de la souffrance du peuple centrafricain.

En effet, depuis quelque temps, les aspirations profondes du peuple centrafricain manifestées à travers des nombreuses pétitions et de marches de soutien à la réforme constitutionnelle témoignent que la constitution du 30 mars 2016 ne réponde pas à la réalité socio-culturelle de la RCA.

Si aujourd’hui, ces politicards s’agitent sur le verrou de la limitation du mandat présidentiel, il faut noter la limitation du mandat présidentiel ne définit pas une démocratie en soi. L’exemple de l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel qui a brigué 4 mandats, c’est-à-dire 16 ans au pouvoir peut prouver cette thèse.

Cette stabilité politique ne signifie pas que l’Allemagne n’est pas une démocratie. Le peuple centrafricain ne veut pas des alternances de pouvoirs ridicules qui le mèneront à rien. Ces sirènes de la mort de l’opposition à la solde de la France doivent comprendre que le peuple centrafricain veut un pouvoir qui l’emmènera sur la voie du développement et de l’indépendance économique.

Si aujourd’hui de plus en plus, de voix s’élèvent pour exiger la révision de la constitution du 30 mars 2016 à travers des pétitions et marches de soutien à la réforme constitutionnelle sur toute l’étendue du territoire, c’est que le peuple pense que le président Faustin Archange Touadéra est capable de donner l’indépendance politique, diplomatique, sécuritaire et économique à son peuple. C’est pourquoi, il faut une nouvelle constitution qui permettra au président centrafricain de bien travailler pour l’intérêt des centrafricains.

Cependant, certains ennemis de la nation pensent qu’en modifiant la constitution est synonyme d’une instabilité sécuritaire et politique pour entrainer le pays dans le chao. Or, si les centrafricains ne se prononcent pas sur la vie politique des occidentaux, il faudrait qu’il y ait une réciprocité. Les pyromanes pompiers doivent comprendre que les temps ont changé. Il ne sera plus question que la France puisse défaire les dirigeants de la RCA pour ses propres intérêts.

La France et les politicards centrafricains à l’instar de Ziguélé, Dologuélé, Mboli-goumba, Tiangaye, Kamoun, Méckassoua et Bozizé doivent savoir que le peuple les tient à l’œuf contre toute manœuvre ou tentative de déstabilisation de la RCA à cause de la révision de la constitution.

Car, il faut qu’ils comprennent que le salut de la République Centrafricaine ne viendra pas d’une alternance politique pour l’intérêt de la France qui les finance pour déstabiliser leur propre pays. Alors, pourquoi ne pas modifier ou changer cette constitution qui ne cadre pas à la réalité du pays qui parle de la transition, alors que le pays dispose des autorités légitimement élues par le peuple?

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