Retrait de l’armée française de la RCA: « Nous prenons acte », Porte-parole de la Présidence

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Albert Yaloké Mokpème, Ministre porte-parole de la Présidence de la RCA @crédit photo Erick Ngaba

Par Erick NGABA

Bangui 18 Octobre 2022—(Ndjoni Sango): Les autorités centrafricaines ont aujourd’hui un seul objectif de renforcer les capacités des forces nationales afin d’éviter de toujours faire appel aux forces étrangères. C’est ce qu’a fait savoir Albert Yaloké Mokpème, Ministre porte-parole de la Présidence de la République centrafricaine, au cours d’un point de presse le samedi dernier à Bangui.

«Aujourd’hui, ils ont décidé de partir. Ils ont leur raison. Et nous, nous prenons acte. Aujourd’hui, notre devoir est de renforcer les capacités de nos forces de défense et de sécurité pour nous éviter d’aller faire appel à d’autres personnes pour venir défense notre pays. C’est une volonté affichée de la République centrafricaine », a déclaré Albert Yaloké Mokpème, Ministre conseiller, porte-parole de la Présidence de la République centrafricaine.

Dans le pays où l’armée française n’est aujourd’hui pas la bienvenue, il se trouve encore une centaine de militaires français chargés de la protection de la logistique et des intérêts français, après la fin prématurée de l’opération française la Sangaris en 2017.

Ce retrait n’a aucune importance de l’avis des autorités centrafricaines qui estiment que cela permet plutôt de rendre plus aguerries les forces nationales.

« Le gouvernement prend acte de cette situation tout comme le gouvernement avait pris acte du retrait de Sangaris. Aujourd’hui, la question que le Centrafricain lambda se pose, c’est de se dire quel est le rôle de cette mission, MISLOG. Et à partir de là, on voit comment trouver une solution à cela. La MISLOG, c’est une mission d’assistance et de protection des intérêts français en République centrafricaine. Donc, nous, nous prenons acte », a renchérit le porte-parole de la Présidence.

Cette position affichée de la présidence de la République centrafricaine fait suite à l’annonce du retrait définitif du dernier bataillon de l’armée française du pays, notamment la mission logistique (MISLOG).

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