RCA: des éléments des FACA sanctionnés pour non-respect des instructions relatives au réveillon de nouvel an

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Centrafrique-FACA-Ndjoni-Sango
Des soldats FACA en formation à Bangui. Image d'illustration

Par Erick NGABA

Bangui 5 Janvier 2023— (Ndjoni Sango): Des éléments des forces armées centrafricaines (FACA) sont aujourd’hui sous sanction de la hiérarchie militaire pour non-respect de la décision de l’état-major de l’armée interdisant l’usage des armes durant les réveillons de fin d’année 2022.  

Ils sont en effectif important des soldats mais aussi des officiers des forces armées centrafricaines à répondre de leurs actes devant les conseils de discipline de l’armée. Ils ont été interpellés durant le réveillon de Saint Sylvestre de 2022, par leurs frères d’armes chargés de veiller au respect de la décision de l’état-major.

Lors du passage de l’année 2022 à 2023, la nuit n’a pas été toute de même paisible dans certaines localités de la capitale où des crépitements d’armes ont perturbé la quiétude de la population.

Or, l’état-major de l’armée a si bien tiré les oreilles des hommes en tenu sur cette mésaventure.

« L’état-major des armées dans l’exécution de ses missions régaliennes tient à rappeler à toutes les populations centrafricaines ainsi que les militaires, gendarmes, et policiers voire les paramilitaires qu’il est formellement interdit de faire usage des armes et engins explosifs tels que pétards pour manifester leur allégresse pendant cette période », a pourtant prévenu dans un communiqué daté du 26 décembre 2022, le chef d’état-major des armées, le Général de corps d’armée Zéphirin Mamadou.

Pour des mesures répressives, l’état-major a pris des dispositions nécessaires pour traquer ceux qui sont en violation de cette mesure durant les festivités de fin d’année dans le pays. Bien évidemment, des dizaines de soldats des FACA ayant été en infraction avec cette interdiction sont aujourd’hui mis devant les faits accomplis.

Des sanctions pour leur cas sont prévues par la hiérarchie militaire notamment la radiation et pour le cas des civils ayant fait usage d’armes, la traduction devant la justice.

« Toute personne appréhendée en violation de cette disposition sera sanctionnée sévèrement c’est-à-dire traduit devant les conseils de discipline ou d’enquête pour les forces de défense et de sécurité pour radiation et pour les civils leur traduction devant la justice », souligne le communiqué de l’état-major.

A travers ces mesures, l’état-major veut, sous les instructions du ministre de la défense, Claude Rameaux Bireau, qui traduit dans les faits la vision politique du président Toaudera en matière de l’armée, faire régner la discipline et le respect au sein des forces armées centrafricaines qui montent en puissance dans leur élan de la sécurité et la défense du pays.

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