Par Marly Pala
Bangui, le 2 mars 2023—(Ndjoni Sango). La République centrafricaine fait face depuis le début de l’année 2023 à plusieurs difficultés impactant sur le quotidien des citoyens. A cela, le Président de l’Assemblée nationale, à l’occasion de l’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale, a appelé le gouvernement à privilégier le dialogue social à travers les négociations avec les partenaires sociaux.
Depuis le début de l’année 2023, la République centrafricaine fait face à de sérieuses difficultés, provoquées par la cherté de la vie. Cette cherté est caractérisée par la hausse de prix des denrées alimentaires, des produits de premières nécessités, d’hydrocarbures mais aussi des tarifs de communication. Ces différents problèmes ont impacté négativement sur le quotidien des centrafricains et des paniers de la ménagère.
Eu égard à cette situation, plusieurs négociations avec les centrales syndicales et les organisations de la société civile, ces problèmes sont loin d’être solutionnés. C’est pourquoi, lors de l’ouverture de la première session parlementaire de l’année 2023, le président de l’Assemblée nationale Simplice Mathieu Sarandji encourage le gouvernement à privilégier le dialogue social à travers les négociations avec les partenaires sociaux : « Au début de l’année 2023, le pays est confronté à de multiples chocs dont les conséquences impactent sur les populations. La guerre en Ukraine et les conséquences de COVID-19 ont engendré la hausse du coût mondial qui n’est pas resté sans conséquence sur l’économie de la République centrafricaine avec la hausse des prix à la pompe, des denrées alimentaires et les produits de premières nécessités ajoutons à cela, la précarité de la population. A cet effet, j’encourage le gouvernement à privilégier le dialogue social à travers les négociations avec les partenaires sociaux, puis les revendications formulées par certaines corporations et à communiquer pour expliquer les mesures prises face à la crise afin d’éviter des intoxications, rumeurs et fausses informations qui peuvent compromettre l’équilibre social », a-t-il lancé.
Cet appel intervient au moment où les secteurs de l’éducation et de la santé menacent de cesser le travail et que les prix de plusieurs produits de premières nécessités ont été revus à la hausse, impactant sur la vie quotidienne de nombreux centrafricains.
