RCA: « La transhumance ne doit pas être une source de conflit » Hamat Moussa Aliou

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Hamat Moussa Aliou, chef coutumier de la communauté peule de la Haute-Kotto @crédit photo Prince Nzapaoko

Par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bria 2 mai 2023—(Ndjoni Sango) : La communauté peule de la Haute Kotto a reconduit Hamat Moussa Aliou comme chef coutumier de la communauté peule. Cette intronisation a été faite en présence du ministre de l’élevage Hassan Bouba Ali, Max Sylvain Balenda député de Bria 1 et quelques représentants de l’Agence Nationale du Développement de l’Elevage (ANDE).

Après quelques mois d’absence suite à une évacuation sanitaire, Hamat Moussa Aliou a été de nouveau choisis par la communauté peule de la Haute Kotto pour conduire cette organisation à bon port.

En même temps représentant régional de la Fédération Nationale des Eleveurs Centrafricains (FNEC), il a eu à diriger cette institution en défendant non seulement les intérêts des éleveurs peuls mais aussi de veiller au respect des couloirs de transhumance d’élevages afin d’éviter des conflits intercommunautaires entre les peuls et les agriculteurs dans cette localité.

Pour le représentant de la FNEC dans la Haute Kotto, faire développer l’élevage dans cette région est l’une des missions principales de sa fonction. « Ma mission elle est ancienne elle est nouvelle. Elle consiste à développer l’élevage dans la préfecture de la Haute Kotto de façon à ce que ce secteur d’activité ne se limite pas seulement à une seule communauté où que l’élevage ne rencontre pas tant de problèmes où qu’il soit perçu comme une source de problème et d’insécurité dans la région. Je vais veiller à ce que l’élevage regroupe toute la société centrafricaine pour avoir un mécanisme afin de gérer les problèmes agro-pastoraux », a précisé Hamat Moussa Aliou, Chef coutumier de la communauté peule dans la Haute Kotto.

Il a par ailleurs rappelé l’importance de la mission qui est la transhumance apaisée et sans armes. « Le message de la délégation est de faire en sorte qu’on n’ait une transhumance pacifique et sans armes. L’éleveur est reconnu par son bâton et son troupeau qu’il dirige et il n’a pas le droit de porter une arme lors de la transhumance. C’est l’une des tâches dont je vais assurer le suivi et veillé à ce que les consignes données par ces autorités soient respectées », a-t-il conclu.

Rappelons que lors de son absence, la communauté peule de la Haute Kotto a été dirigée par son grand frère qui n’était pas à la hauteur des tâches qui lui ont été confié.

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