RCA: « Nous sommes dans une alerte maximale au niveau des frontières », Albert Yaloké Mokpème

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Albert Yaloké Mokpème, ministre conseiller et porte-parole de la Présidence centrafricaine @crédit photo Erick NGABA

Par Erick NGABA

Bangui 7 Mai 2023—(Ndjoni Sango) : Par la voie de son porte-parole, la Présidence de la République centrafricaine rassure l’opinion publique sur les menaces sécuritaires au niveau des frontières du pays avec le Soudan et le Tchad.

La République centrafricaine fait face depuis quelques semaines, à un afflux de réfugiés soudanais sur son territoire, et une présence des rebelles et mercenaires tchadiens à la frontière.

Face à cette situation qui préoccupe les Centrafricains, la Présidence de la République évoque des dispositifs militaire et humanitaire au niveau des frontières afin de palier à toute éventualité.

« Nous sommes dans une alerte maximale au niveau nos frontières avec le Soudan et le Tchad. C’est un problème militaire et il y a des dispositions qui sont prises. Nous sommes toujours en éveil pour régler ce problème d’une manière diplomatique Car, sur le plan géostratégique, il y a beaucoup de choses qui sont en train de se jouer au niveau de nos frontières. Voilà pourquoi, l’alerte dont je parle est à son niveau maximum. Et nous ne voulons pas qu’on implique dans une guerre qui n’est pas la nôtre. La guerre qui est la nôtre et qui nous préoccupe, c’est de combattre la pauvreté et l’insécurité », a déclaré Albert Yaloké Mokpème, ministre conseiller et porte-parole de la présidence.

La République centrafricaine continue de vivre un climat sécuritaire inquiétant dans les zones frontalières avec ses deux pays voisins. Des manœuvres de déstabilisation se trament pour maintenir le pays de l’instabilité politique et sécuritaire. Pour la présidence de la République, ces manœuvres s’opèrent à travers des complots internes et internes.

« Aujourd’hui, il y a des ennemis de l’extérieur et de l’intérieur. Ils s’agitent. Parce qu’il y a beaucoup de chose. Il y a des élections municipales. Nous ne voulons pas qu’on implique dans une guerre géostratégique. Mais nous sommes en alerte », a-t-il fait savoir.

La réaction du porte-parole de la Présidence fait suite à des menaces sécuritaires et humanitaires. Du nord-est, les frontières centrafricaines connaissent des mouvements des groupes de mercenaires armés tchadiens et des réfugiés fuyant les violences armées au Soudan. Une situation qui oblige les autorités centrafricaines à prendre des dispositions nécessaires pour rassurer la population.

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