RCA: pourquoi l’opposition s’agite-t-elle sur le référendum constitutionnel ?

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Les leaders de la plateforme d'opposition BRDC à l'hôtel Ledger de Bangui @crédit photo Saprod TV

Par Prince Bouanga

Bangui 6 Juin 2023-(Ndjoni Sango) : Depuis que le Chef de l’Etat a convoqué le corps électoral pour le référendum du 30 juillet prochain, l’opposition notamment le BRDC s’agite et est lancé dans une campagne de désinformations pour faire croire à l’opinion nationale et internationale que c’est le Président Touadera qui veut imposer ce référendum aux centrafricains.

A écouter les nombreux centrafricains qui ont donné leurs avis sur le projet de l’écriture d’une nouvelle constitution qu’ils ont tant réclamée au Président Touadera, l’opposition nationale est anti-démocratique et ne veut par le bien et l’épanouissement du Centrafrique. Ils se demandent en effet pourquoi l’opposition continue de s’agiter alors que le Président Touadera en convoquant les centrafricains pour le référendum s’est servi de l’article 90 de la constitution du 30 mars 2016 qui lui confère la légitimité de le faire.

Pour eux, la classe politique actuelle qui compose l’opposition n’est pas démocratique et illégitime de par ses membres dont on connait les affinités avec les ennemies de la RCA qui ne veulent pas la voir se développer et c’est pourquoi elle s’agite à tout mettre en œuvre pour empêcher la tenue du référendum tant voulu par le peuple souverain.

« Jusque-là, je n’arrive pas à comprendre les agitations des opposants politiques du Président Touadera qui veulent faire croire que le référendum que la plupart des centrafricains attendent avec impatience n’a pour dessein que de lui offrir un 3e mandat. C’est faire preuve de mauvaise foi que de prêter des intentions à Touadera. Et même s’il faut que le Chef de l’Etat doive aller à un 3e mandat si le peuple le souhaite, rien ne peut l’empêcher. Le référendum est un exercice démocratique qui est ouvert et si elle est contre la réécriture de la constitution du 30 Mars qui est lacunaire, l’opposition n’a qu’à battre campagne pour le NON au lieu de s’agiter comme des enfants » a fait savoir un centrafricain qui a pris part à la mobilisation en faveur de la nouvelle constitution la semaine passée.

Comme le témoignent les appels, les mobilisations populaires et les avis de nombreux centrafricains recueillis, le referendum du 30 juillet prochain est une priorité qui doit être évacuée pour le bien du pays.

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