Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 30 août 2023—(Ndjoni Sango) : Le domaine de l’entreprenariat est de nos jours inscrit dans le cahier des charges des filles et fils de ce pays. De nombreux Centrafricains se lancent aujourd’hui dans l’autonomisation avec la création des entreprises entre-autres les snacks, les restaurants, les gargottes voire même investir dans le domaine de l’entrepreunariat agricole.
Les Centrafricains ont finalement compris qu’avec le 3ème millénaire, il sera souhaitable de se lancer dans l’entrepreunariat. Avec cette option, chaque possède une entreprise où il pourra donner des emplois aux autres. Cela favorisera non seulement l’autonomisation mais permettra également de réduire le taux du chômage qui mine le pays depuis un certain temps.
Cette vision du président Faustin Archange Touadera qui fait de l’entrepreunariat des jeunes son fer de lance, connaît déjà des avancées remarquables. Un nombre incalculable des Centrafricains possèdent des petites et moyennes entreprises (PME) dans le secteur informel et privé.
Selon une détentrice des PME, il est alors temps que les Centrafricains se réveillent en investissant dans l’entrepreunariat, un facteur de relèvement économique.
« Nous ne devrions pas laisser les étrangers exploités les espaces de notre pays. Nous étions longtemps dans un sommeil profond. Mais nous sommes déjà réveillés pour relever l’économie de notre pays qui était longtemps entre les mains des étrangers. J’ai ouvert un prêt à porter et ça marche bien malgré les tracasseries routières. Nous exhortons juste nos autorités à nous appuyer en nous facilitons des tâches pour qu’on puisse relever le défi », a souhaité Alice une détentrice d’une boutique de vêtements.
Dans cette catégorie, il y’a ceux qui ont bénéficié d’un financement auprès de certains bailleurs et ceux qui ont contracté des prêts bancaires auprès des institutions financières pour mettre sur pieds leur entreprises.
