Lilly Blanche Koulaninga et Larissa Adina Tomte, deux femmes du mouvement des « 12 Apôtres », branche de la rébellion CPC et proche de l’opposition centrafricaine condamnée en France pour injures et diffamation.
La décision est tombée lors du délibéré en public du Tribunal correctionnel de Nantes, 6ème chambre section B, le 21 décembre 2023. Mme Lilly Blanche Koulaninga et l’une de ses acolytes, Mlle ADINA TOMTE Larissa alias Parfaite champagne ont été condamnées à une amende délictuelle de 1500 euros, à titre de peine principale avec sursis pour « diffamation envers un particulier par parole, écrit, image ou moyen de communication au public sur facebook », pour avoir insulté et diffamé l’homme d’affaires et Enseignant chercheur à l’université de BANGUI, Dr Martial PABANDJI.
L’affaire remonte en 2022 et début 2023 dans des échanges sur le réseau social Méta, anciennement Facebook, quand dame Koulaninga, proche parent et directrice de cabinet de M. Dologuélé ayant pour métier experte comptable s’est prêtée à des propos diffamatoires contre Dr PABANDJI dans des publications et commentaires les 2 et 4 janvier 2023, le traitant de « faux docteur, d’escroc et de voleur…qui traine une ribambelle de casseroles derrière lui ».
Lors du procès en correctionnel par citation de la victime, le 09 novembre 2023, la dame Koulaninga n’a apporté ni les preuves de ses allégations et propos diffamants, ni justifier ses injures gratuites contre Dr PABANDJI. Selon les sources judiciaires, la dame Koulaninga s’est contentée d’évoquer les critiques de Dr PABANDJI contre le président de l’URCA pour sa gestion en tant que premier ministre en 1999.
Depuis 2017, dame Koulaninga Koulaninga s’est fait remarquer négativement sur les réseaux sociaux avec de nombreux commentaires et publications injurieux, grossiers et diffamatoires contre toute personne contraire à ses idées. De nombreuses autorités centrafricaines ont été victimes des propos malsains et malveillants tenus par elle, souvent, sans preuves, sans vérification des faits.
Le tribunal correctionnel de Nantes a également, dans son délibéré, condamné Adina Tomte Larissa, alias « Parfaite champagne » à la même peine pénale avec paiement de dommages et intérêts au Dr PABANDJI pour les insultes contre lui et sa famille qui ont porté atteinte à sa respectabilité et à son honneur. Le juge a rajouté des mesures immédiates de retrait des injures et propos diffamatoires tenus dans les vidéos et publications contre Dr PABANDJI sous astreinte de cent euros par jour de retard.
Les deux condamnées en première instance ont annoncé le jour de Noël dans l’un de leur live avec les « 12 Apôtres », malgré leur condamnation leur donnant tort, leur intention de faire appel de la décision.
Rappelons que depuis la création du mouvement des « 12 Apôtres » par Rodrigue Joseph Prudence MAYTE, dit Kerembesse, qui ressemble à une secte avec des exigences de solidarité dans le mal et une association des « liveurs » très hostiles au pouvoir de Bangui ou qui ont des comptes à régler et des démêlés judiciaires avec les autorités de leur pays d’origine, il y a une forte augmentation de la haine, de la diffamation, des injures publics et grossiers et des atteintes à la vie privée et au droit à l’image de la communauté centrafricaine sur les réseaux sociaux Facebook.
Pour élargir leur mouvement des 12 Apôtres, Kerembesse, le « Manager général » a réussi à manipuler d’autres Centrafricains de la diaspora manifestant l’envie d’un changement dans leur pays à devenir des disciples. Le travail des disciples consiste souvent à partager les propos, vidéos ou publications du groupe, commenter avec des injures le sujet en cause dans les vidéos et s’en prendre aux autres Centrafricains proches du pouvoir de Bangui. La page « Kerembesse Govossango » est devenue la plateforme des propos malveillants, des injures ou diffamations, des atteintes graves à la vie d’autres Centrafricains ne relevant pas de leurs bords. Parmi ce groupe des 12 Apôtres, il n’en reste plus à ce jour que les 4 plus virulents qui sont complètement acquis à la cause de Kerembesse. Que ce soit « Parfaite champagne », Hortense Paulette Mobiya, Charly Kokama ou Rodrigue Mayte lui-même, nul ne mesure exactement l’objectif de leur mouvement et de leurs actions sur Facebook qui se résument désormais aux commérages, aux insultes ou aux dénonciations mensongères et à la haine.
Par cette décision judiciaire en première instance qui a rejeté l’intégralité de la demande de nullité des deux prévenues et a confirmé les sollicitations de la victime, une nouvelle voie s’ouvre pour toutes les autres personnes qui ont subi des fausses accusations, des injures et des diffamations sur facebook afin d’ester en justice par citation directe et freiner les violences verbales virtuelles.
La rédaction.
