Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 24 janvier 2024—(Ndjoni Sango) : Le développement d’une nation ne doit pas seulement être une préoccupation du gouvernement, mais aussi celui de tous les acteurs. Dans certains pays Africains, la diaspora investie dans divers domaines dans leurs pays respectifs. Qu’en-est-il des filles et fils de B. Boganda qui vivent à l’étranger ?
Certains Centrafricains ne cessent de pointer du doigt accusateur les hauts dirigeants de ce pays concernant le retard dans le développement de la Centrafricains. Ces filles et fils du pays ignorent parfois que l’essor de ce pays ne peut pas se faire à l’aide d’une baguette magique quel que soit les atouts que possède la 7ème république.
Ces derniers ignorent entre-autres les facteurs ayant occasionné le retard de ce pays. Lorsqu’on observe un peu les diasporas de certains pays Africains à l’exemple du Sénégal, RDC et le Maroc, on se rend compte qu’elle contribue massivement dans leurs pays.
L’assistance humanitaire à travers des œuvres caritatives, la création des ONG pour absorber quelques diplômés sans emplois, le financement de certains projets à travers l’entreprenariat.
Mais la grande déception vient du côté de certains Centrafricains partisans de moindre effort vivants chez les blancs qui n’ont autre chose à faire que de critiquer les actions concrètes des autres et tisser des plans diaboliques pour replonger la RCA dans un autre KO. Ce que font les autres diasporas devraient servir d’exemple à celle de la Centrafrique, mais ce n’est malheureusement le cas.
Parmi ces filles et fils du pays qui ont réussis à l’extérieur, il y’a certains qui ont pu construire des ONG à Bangui. On peut citer la fondation Mapou Yangambiwa, qui a pour mission de former des jeunes Centrafricains talentueux en football, la fondation Synthia Bouvier-Gazon et autres.
Ces actions concrètes doit aujourd’hui pousser les autres à relever le défi car, la Centrafrique a besoin de tous ces enfants pour le booster d’avantage et non laisser le terrain libre aux étrangers qui finiront par se taper la poitrine à moindre occasion.
