Par Mamadou NGAÎNAM
Bangui 6 janvier 2021— (Ndjoni Sango) : Bien que des représentants de diverses organisations internationales aient déclaré qu’il importait de tenir les élections en temps voulu par la constitution, des tentatives armées ont été faites pour perturber le processus électoral avant et le jour même du scrutin.
Le président du parti KNK et de la Coalition de l’opposition démocratique (COD-2020), François Bozizé, a été la figure clé se cachant derrière entreprise de déstabilisation. La Cour constitutionnelle a rejeté sa candidature pour être candidat à la présidentielle ayant eu lieu le 27 décembre 2020, après quoi Bozizé s’est rendu à sa résidence de Bossangoa, d’où il a commencé à tenter d’empêcher le vote.
Bozizé a dû reconnaître publiquement la décision de la Cour Constitutionnelle. La raison en était le manque de soutien de la population sur laquelle il comptait tant. De plus, Bozizé reste toujours inculpé et est soumis à des sanctions personnelles de l’ONU et sous le cout de la justice nationale.
La Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC), formée ces dernières semaines, composée d’islamistes radicaux, de mercenaires étrangers et d’extrémistes, est étroitement liée à François Bozizé.
Avant le début des élections, des groupes armés de la CPC ont tenté d’intimider la population et de la forcer à refuser de voter. Cependant, l’effet des actions des bandits était exactement le contraire.
Après que les forces gouvernementales ont réussi, avec l’aide des forces spéciales russes, à repousser l’offensive contre Bangui, la cote de popularité du Président, Faustin Archange Touadera en exercice et l’indice d’approbation de la population ont augmenté.
Certains médias ont profité des émeutes qui ont éclaté dans certaines régions du pays pour tenter d’organiser une campagne de désinformation du public. Les escarmouches locales avec des groupes armés se sont transformées sur les pages de la presse en affrontements de masse.
Il convient de noter que les tentatives visant à donner l’apparence d’émeutes en RCA ont été immédiatement utilisées par les forces d’opposition comme prétexte pour demander un report du vote.
Auparavant, des revendications similaires de la part des opposants ont été entendues lorsque la pandémie de coronavirus a commencé en Afrique. Cela indique le désir systématique des opposants actuels en RCA de perturber le processus d’expression de la volonté du peuple centrafricain.
Dans le même temps, les forces armées centrafricaines (FACA), avec le soutien consultatif d’instructeurs russes et la participation de casques bleus de l’ONU, ont réagi rapidement aux actions des bandits et ont assuré l’ordre dans la capitale, les chefs-lieux et les grandes agglomérations du pays.
