Par Leïla MBONGUI
Bangui 10 janvier 2021—(Ndjoni Sango) : L’Élysée, présidence française a publié un communiqué dans lequel il a condamné la déstabilisation de la République Centrafricaine par la rébellion du CPC menée par l’ancien président François Bozizé au cours d’un entretien tenu avec son homologue centrafricain Faustin Archange Touadera. De plus, la France a autorisé un second survol du territoire centrafricain par des mirages 2000 sur le sol centrafricain et ce, à titre dissuasif. Toutefois beaucoup d’observateurs politique nationaux et internationaux se demandent s’il s’agit d’un trompe l’œil de la France ?
En effet, selon une source proche des rebelles, peu avant le survol des mirages français, les chefs rebelles ont été informés par un certain ATAHIR résident au KM5 à Bangui, émissaire du sulfureux Karim MEKASSOUA, ancien président de l’Assemblée Nationale centrafricaine et agent de la France maçonnique et néocolonialiste en Centrafrique, que des chasseurs français survoleront leurs positions mais qu’ils ne seront pas inquiétés. Aussi l’instruction leur a été donné de ne pas tirer sur ces avions français.
Selon une autre source de la France, l’opération de survol a été proposée au président Faustin Archange TOUADERA par la France. De ce fait la France a-t-elle renseigné Karim MEKASSOUA pour prévenir les rebelles ? Pour quel but ? A quoi joue la France ?
En principe, la France de Emmanuel Macron pour montrer sa bonne foi à la République Centrafricaine, devrait militer et s’engager pleinement pour la levée de l’embargo sur les armes à destination du pays ou alors ne pas mener des survols aériens dits dissuasifs mais frapper les rebelles du CPC depuis les airs tout comme elle le fit jadis au Tchad et maintenant au Mali.
